samedi 26 décembre 2009

Sound of silence

On m'a fait remarquer aujourd'hui que cela fait plus d'un mois que le blog est silencieux.
Ça commence à faire.
Mais que faire ? Continuer à l'alimenter ou le laisser en berne et me concentrer uniquement sur l'écriture de mon bouquin ?
Les avis divergent, et il n'y a pas de jeu de mots ;)
Alors quoi de neuf ?
Disons que le Père Noël, en homme généreux qu'il est, m'a gratifié de l'apport d'une grosse crève un peu en avance.
Du coup, moi qui voulait avancer durant mes congés Noëllique (je sais, ça se dit pas), c'est peine perdue.
Je me suis attelé en parallèle à l'écriture d'une nouvelle qui devrait j'espère s'insérer dans un recueil parmi les créations d'autres auteurs réellement chevronnés.
Je croise les doigts pour que ce projet se concrétise par la suite. Ce serait une bonne opportunité pour tenter une percée dans le monde du polar. Et c'est également un excellent exercice.
Je jongle donc entre ces deux projets, avec plus ou moins de réussite, selon mes inspirations et mon temps libre.
Lundi, reprise du boulot, pour ma dernière semaine dans mon service actuel.
La nouvelle année débutera avec la prise d'un nouveau poste, donc beaucoup d'investissement et forcément un peu moins de temps pour me consacrer à l'écriture.
Mais tout ça c'est demain, et pour être original, demain est un autre jour....

En attendant, je vous souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année en famille ou entre amis...

dimanche 22 novembre 2009

Mission pas impossible

Jouez hautbois, résonnez musettes...
Non, il n'est pas l'heure de célébrer la naissance du divin enfant.
Mais aujourd'hui, le cap dont je parlais dans mon dernier billet a été franchi.
Les 100.000 caractères qui correspondent à une étape importante dans la phase d'écriture ne sont plus désormais un objectif insurmontable.
Ce qui me donne l'espoir que celui de pouvoir un jour apposer le mot "FIN" est à ma portée.
Déjà quatre mois et demi d'écoulés depuis le jour où j'ai commencé à imaginer les premières lignes de ce polar.
Le temps est passé à une de ces vitesses. J'ai l'impression que c'était hier.
Bien sûr, durant ces 4 mois, il y a eu des périodes improductives. De nombreuses semaines durant lesquelles le roman n'évoluait pas d'un mot. On va dire que cela aura été des stades de ressourcement, comme lorsque le paysan met son champ en jachère pour pouvoir le rendre plus fertile la saison d'après.
Je sais aussi que je suis capable d'écrire davantage en étant plus rigoureux. Mais il est plus simple de s'atteler à la tâche quand on a l'esprit libéré.
Ma femme a retrouvé du travail. Je suis content pour elle, car la période de chômage qu'elle a traversée n'était pas facile. Quoi de plus démoralisant que de passer des entretiens qui n'aboutissent pas. On se remet en question, on finit par douter de soi, de ses capacités, de ses compétences.
Je sais qu'aujourd'hui elle se sent mieux. Et si elle va mieux, je vais mieux également.
Son bonheur suffit à me rendre heureux, l'esprit léger.
Il reste encore mon cas personnel. Finaliser dans les meilleures conditions un éventuel nouveau poste.
Ensuite, je pourrais enfin me consacrer plus amplement à l'avancée de mon roman.
Mais rien ne sert de mettre la charrue avant les bœufs, tout ça c'est demain.
Et demain est un autre jour...

vendredi 20 novembre 2009

Plaisir d'écrire.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à écrire.
Cela faisait un bout de temps aussi que je ne m'étais pas collé aussi longtemps devant l'écran.
J'ai passé mon après-midi à rédiger les suites de l'enquête de mon équipe de flics versaillais.
Comme la poule, je me sens assez fier de ce que je viens de pondre.
Mais je ne vais pas chanter cocorico tout de suite, car il n'est pas exclu que demain, certains passages ne me plaisent plus.
Une chose est sûre. Je n'ai plus ce principe ridicule qui me faisait croire que ma séance d'écriture avait été bonne en fonction du nombre de pages rédigées. Je raisonne désormais davantage sur la qualité de ce qui a été couché sur la feuille.
Si je devais me contenter de la quantité, je dirais que 2 pages en 5 heures pour aujourd'hui, c'est pas mal, mais peut mieux faire.
Cependant, le contenu me plaît bien. Il commence à y avoir un peu de consistance et de constance par rapport aux tâtonnements du début, quand l'histoire avait du mal à se poser.
Il faudra que je reprenne ça un de ces jours.
En attendant, je vais profiter d'avoir des élans d'inspiration pour poursuivre la rédaction des pérégrinations de mes enquêteurs. Ils avancent doucement. Il serait dommage pour eux que cela s'arrête en si bon chemin.
A noter également que j'arrive à un cap important pour moi dans l'écriture de ce bouquin.
Ce cap, c'est celui des 100.000 caractères que je devrais atteindre si tout se passe bien dans la soirée ou demain.
Mais comme vous le savez, demain est un autre jour...

jeudi 5 novembre 2009

La fuite dans les idées.

Cela fait bien longtemps que je n'ai plus posté un petit billet ici.
Il faut dire qu'en ce moment, le temps passe à une de ces vitesses alors que moi j'en subis une perte (de vitesse).
Il y a des personnes qui adorent l'automne, la pluie, les feuilles qui tombent, mais en ce qui me concerne, comme tout bon hérisson qui se respecte, j'ai l'impression d'être en pré-hibernation et de finir l'année sur les rotules.
Difficile avec cette fatigue de trouver l'oxygène qui permette d'approvisionner le cerveau et l'imagination.
Ce qui est dommage, c'est qu'il y a des moments dans la journée où les idées me viennent, et où je suis prêt à les coucher sur le papier.
Malheureusement, c'est toujours à des moments où je n'en ai pas la possibilité.
Alors j'essaye de les garder dans un coin de la tête, me promettant le soir venu de les ressortir et de les aligner sur la page blanche.
Mais quand je peux enfin m'atteler à la tâche, les idées se sont échappées.
C'est là que me reviennent à l'esprit les paroles d'une chanson de Jacques Higelin : "La fuite dans les idées" dont voici le premier couplet, reflet parfait de mon état psychologique.

"Un soir où je prenais racine

entre la cuisine et le bar
dans un état
secondaire
planté comme un conifère
devant
ma ma-
chine à frapper les mots
incapable d'en a-
ligner trois
sans me sentir aussitôt la proie
d'une effroyable incertitu-
ude"

Le week-end arrive à grand pas, et j'espère qu'il permettra de remettre en branle la machine à penser.
Et il arrive vite, car le week-end c'est demain.
Et comme de coutume, demain est un autre jour...

samedi 24 octobre 2009

Au pays de mes lectures en chantier...

Rien de tel qu'un bon week-end pluvieux pour rester bien au chaud, le clavier sur les genoux, et laisser aller son imagination se perdre sur les chemins de la création.
Bon, j'avoue qu'entre deux, une petite partie de "Paf le chien", ça détend !
Cette semaine, cela a été écriture le matin dans le train, et le soir, lecture au retour.
Hé oui ! J'ai cédé à la tentation.
Je m'étais promis de me concentrer uniquement à l'ébauche de mon roman, mais l'addiction a été trop forte.
J'ai donc lu "Maryline de Boulogne" de Michel Vigneron. Son premier roman.
Un bon polar. Une action allant crescendo, et un final qui change de ce qu'on a l'habitude de lire.
Un livre qui donne envie de lire le suivant "Boulogne K", sorti début septembre.
Sinon, j'ai entamé "Lignes de sang" de l'excellent Gilles Caillot.
On se rend déjà compte dans les premières pages des progrès que l'auteur a accomplis depuis "L'ange du mal". Verdict une fois que j'aurais atteint le point final.
Bref, tout ça pour dire qu'il est difficile pour un apprenti comme moi, de se passer de cette douce et agréable drogue qu'est la lecture.
L'expérience de chaque livre m'enrichit, fertilise mon imagination. En espérant que les semences engendreront sur ma création, un roman qui plaira à un panel de lecteurs.
J'ai déjà apporté quelques corrections à des points qui ne me plaisaient pas dans la première partie.
Je vous propose donc un nouveau lien pour découvrir ce qui a été couché sur le papier.
EXTRAIT TALION MORTEL
N'hésitez pas à me faire part de vos retours positifs ou négatifs sur le groupe facebook ou sur le forum (lien disponible sur ce blog ou en cliquant ICI).
Petit message personnel à Paul & Max : toute tentative de pollution intempestive ou de sabordage de mon couple sera sanctionné cruellement dans un bain de sang.
Je vous dis donc à demain.
Mais demain, est un autre jour...

dimanche 18 octobre 2009

Poil dans la main (bis)

Comme le chantait Higelin, "qu'il est donc doux de rester sans rien faire tandis que tout s'agite autour de soi".
Voilà que se termine un week-end passé à flemmarder.
Un peu d'internet (et la découverte d'un excellent forum "Polars d'eux"), un peu de télé (Kaamelott forcément pour le nouvel opus sur M6), un peu de vidéo (la saison 2 de Dexter. Je suis inconditionnel), un peu de jeu vidéo (je vous recommande les lapins crétins sur la wii, débile à souhait) et repas en amoureux avec mon épousée. Si ça ce n'est pas le bonheur ! Ça y ressemble
Un constat dans tout ça... Pas d'écriture.
On ne peut pas tout faire, surtout quand on ne fait rien.
Mais il est bon aussi de laisser reposer la bête, de profiter de la vie. Cela permet de laisser l'imagination travailler silencieusement en arrière-fond.
De toute façon, demain il faut retourner au boulot, reprendre le train dans lequel je reprendrais le cours de mon roman.
Mais inutile de vous ennuyer avec ça, puisque tout ça c'est demain.
Et comme vous vous en doutez, demain est un autre jour !

jeudi 15 octobre 2009

Quand le temps file

Déjà une semaine de passée depuis le dernier billet sur ce blog.
Le temps passe à une vitesse grand V.
Je m'étais juré d'enrichir le blog plus fréquemment, mais pris dans le tourbillon du quotidien, on ne peut que constater impuissant que les minutes et les heures s'écoulent sans que l'on puisse s'en rendre compte sans que l'on ait pu remplir les objectifs fixés.
Il y a quand même des choses positives.
J'ai repris à un rythme plus régulier l'écriture. Environ 1 heure par jour.
Mon histoire avance, tranquillement. Je suis resté longtemps dans un tunnel, immobile, aveugle.
La lumière s'est rallumée et son intensité augmente de jours en jours.
Je croise les doigts pour que ça dure.
Je voulais aussi souligner le fait qu'aujourd'hui, c'est l'anniversaire d'un grand auteur du thriller français.
Alors Monsieur Franck Thilliez, (Monsieur avec un grand M), je te souhaite un joyeux et excellent anniversaire.
Voilà un homme à qui tout sourit : en moins de 15 jours, sortie de son nouveau roman "Fractures" et sortie de son livre précédent "L'anneau de Moebius" chez Pocket.
Je m'en retourne à mes occupations et vous dit peut-être à demain.
Mais étant donnée ma régularité du moment, et le fait que demain est un autre jour...

mercredi 7 octobre 2009

Fiat lux, Lux fit

Après une coupure de courant encéphalique, la lumière est enfin revenue. Bon, c'est pas encore un éclairage digne d'une centrale nucléaire. Ce serait plutôt des à-coups de dynamo.
Mais le résultat est là. l'écriture a repris son cours depuis lundi.
J'ai enfin pu finaliser le chapitre sur lequel j'étais bloqué depuis bientôt 2 mois, et j'en ai attaqué un nouveau.
Le principal, c'est que non seulement j'ai repris la suite du roman, mais surtout, le plaisir est de nouveau là.
Tout doucement, comme le chanterait Bibi, le déroulement se remet en place dans les recoins de mon cerveau. Je me replonge dans l'ambiance, les sensations reviennent.
Je m'aperçois qu'il est très difficile de reprendre une histoire commencée quelques semaines, quelques mois auparavant. On perd certaines notions, certains points de détails comme les dates, les lieux.
Imaginez reprendre l'écriture en parlant des arbres qui bourgeonnent, de l'éclosion des premières fleurs, alors que deux pages auparavant, on était en février, sous la neige et le froid...
Pas très crédible !
Une période creuse comme celle-ci, j'espère ne plus avoir à le revivre.
C'est une des raisons qui m'a fait prendre la décision de mettre la lecture de côté, afin de m'octroyer une plage horaire quotidienne pour poursuivre l'écriture.
En croisant les doigts pour que l'inspiration se manifeste lors de ces créneaux.
Mais on verra ça demain... Parce que demain est un autre jour.

samedi 3 octobre 2009

Salons en chaine

Samedi sympathique. 35 minutes de voiture pour assister au festival du polar à Roissy-en-Brie (1ère édition).
Plus de 70 auteurs (beaucoup d'auteurs régionaux) et une bonne petite ambiance. Même si le public n'était pas forcément au rendez-vous. En tout cas, pas une grosse affluence sur mes quelques 2h30 de présence.
C'est pas grave, j'ai pu en profiter pour rediscuter avec Johann Moulin, puis avec Hervé Jourdain dont c'était le premier salon en tant qu'auteur, 2 semaines avant sa participation au festival de Cognacq.
Belle rencontre avec Jeanne Desaubry, publiée aux éditions Krakoen, qui nous a narrée avec passion et de façon captivante son histoire personnelle.
Forcément, en ressortant de là, j'ai toujours une envie encore plus forte de revenir devant ma page blanche. Surtout en apprenant la vitesse avec laquelle les petits copains progressent sur leurs oeuvres respectives.
Plus que quelques jours avant le retour dans le grand bain. Encore quelques petites choses à voir, une bonne relecture des pages déjà écrites pour me replonger dans l'ambiance, et hop...en deux temps, trois mouvements j'aurais tout terminé. Bon, je rêve un peu, mais quoi... Ça fait pas de mal d'y croire.
Une amie a postée dans ses citations favorites "Si t'as pas fait aujourd'hui, pas grave, y a plein d'autres jours".
Alors tout ça on verra demain, parce que demain est un autre jour.

mardi 29 septembre 2009

Salon mortel

Quoi de mieux que la rencontre avec des auteurs pour vous redonner la pêche, l'envie de reprendre la plume après une trop longue pause ?
Une journée en compagnie de Franck Thilliez, Johann Moulin et Michel Vigneron m'auront suffit pour me redonner le peps nécessaire pour replonger devant la page blanche.
Hier, j'ai rendu de nombreux livres que j'avais empruntés à la médiathèque.
Je passe peut-être trop de temps à lire et cela au détriment de l'écriture. Bien sûr je garde quelques ouvrages à côté desquels je ne peux évidemment pas passer : "Fractures" de Franck Thilliez, "Lignes de sang" de Gilles Caillot...
Bref, les livres d'auteurs que j'apprécie tant pour leur qualité d'écriture, que pour leur côté humain.
Ça fait bizarre de parler d'un côté humain à propos de personnes qui racontent des histoires sur la noirceur de l'être :-)
Le week-end qui arrive, il y a un salon du polar à Roissy-en-Brie. L'occasion de revoir Johann Moulin, l'écrivain voyageur, et aussi Hervé Jourdain. Hervé, écrivain talentueux qui pour son premier roman,"Sang d'encre au 36" est nominé pour le festival de Cognacq aux côtés de pointures comme Karine Giebel, Laurent Scalèse...
En plus, ce sera sauf erreur son premier salon. Être là pour recueillir ses premières impression à chaud, et pouvoir échanger avec lui, ce ne sera que du bonheur.
Je vais dès à présent essayer de reprendre avec une plus grande régularité la mise à jour du blog. Voire certainement faire un message sur Facebook aux membres du groupe.
Dans un prochain billet, j'évoquerais les échanges que j'ai pu avoir avec les auteurs samedi derniers à Templemars.
Mais on verra ça demain, et demain est un autre jour...

mardi 15 septembre 2009

Remotivation

Allô ? Y a quelqu'un ? C'est la question que je commençais à me poser.
Cela fait un bout de temps que je suis aux abonnés absents.
La faute à une rentrée professionnelle assez chargée, m'ayant un peu mis sur les rotules et ayant mis ma motivation "scripturale" en berne.
Il était temps que je me donne un coup de pied au c... et que je me remotive.
J'ai pris le plumeau, et je vais donc donner un coup de dépoussiérage aux toiles d'araignée qui se sont installées par ici.
Bon, pas évident, car la rentrée littéraire est tout aussi chargée, et de nombreux chefs-d'œuvre arrivent sur les gondoles des libraires.
Lire ou écrire, cruel dilemme.
Je vais tenter de me poser un peu, me concentrer et me consacrer à l'écriture.
Ce soir c'est Champion's league, alors peut-être demain.
Mais demain est un autre jour !

mercredi 26 août 2009

Poil dans la main...

Demain, cela fera une semaine pile-poil que je n'aurais pas mis les mains dans le cambouis.
Et bientôt une semaine aussi que je n'alimente plus le blog.
Pour anticiper certaines questions : Non, je n'ai pas laissé tomber, non je n'ai pas baissé les bras.
Mais comme je le disais à certains, dont des personnes qui sont aussi sur l'écriture de leur premier roman, en période estivale, lorsque l'on coupe enfin les ponts avec le boulot et que le soleil est présent, on a envie de profiter, se reposer, savourer ces instants de repos.
Il faut aussi rajouter la chaleur, le temps lourd qui persiste le soir. Dur de se concentrer dans ces conditions et de trouver la motivation.
J'en profite pour tirer mon chapeau aux auteurs qui arrivent à être prolifiques pendant cette période, et particulièrement à Laurent Guillaume, qui réside au Mali, et qui a réussi à finir la suite de Mako durant ce mois d'août.
Les températures commencant à être un peu plus clémentes, et les soirées un peu plus fraîches, je vais pouvoir poursuivre tranquillement la rédaction de mon roman. Même si les week-ends à venir, risquent d'être occupés à faire des menus travaux dans la maison.
L'automne sera sans doute plus propice à l'écriture.
Mais tout ça c'est demain.
Et demain est un autre jour...

jeudi 20 août 2009

Quand l'Histoire me rattrape...

Quelle chaleur et quelle moiteur. La respiration est difficile, alors que dire de l'inspiration !
Ce soir, je n'arrive pas à me concentrer.
Bon à ma décharge, ce soir sur France 2 c'est "Secrets d'histoire" sur le grand-père de mon chouchou Louis XIV.
Un reportage sur Henri IV, c'est toujours intéressant.
Tandis que j'écris ces lignes, j'écoute l'énigme sur la tête du roi au cheval blanc.
Je pense que ce soir, il n'y aura pas de phrases supplémentaires qui viendront agrémenter mon roman.
Logiquement, demain soir il n'y a rien d'intéressant à la télé. En plus c'est le week-end !!!
Mais demain est un autre jour.

mardi 18 août 2009

La Muse m'habite

Petite contrepèterie sans prétention. Juste pour dire qu'enfin, l'inspiration semble enfin avoir refait un détour parmi les méandres de ma modeste boîte encéphalique.
J'en entends certain dire "Il était temps..."
J'ai repris le chapitre où je l'avais laissé, en pleine séance de barbarie et de boucherie.
On fait vite le tour des synonymes relatifs au sang. Et même si la langue française est riche, il faut user de subtilités, de métaphores pour éviter l'emploi d'un vocabulaire répétitif.
En ce moment, je suis plongé dans la lecture d'un roman de Cody McFadyen qui s'appelle "Shadowman". C'est une véritable claque que je me prends en parcourant les pages de ce bouquin. Je n'avais jamais lu jusqu'à ce jour, de livre où la retranscription des émotions est si poignante, si prenante. Les termes employés sont simples, mais les mots sont justes, bien trouvés, bien placés.
Un grand coup de chapeau à l'auteur ainsi qu'au traducteur qui a fait un boulot remarquable.
Tout en dévorant les pages de ce chef d'oeuvre, je me suis dis "tiens, relis un peu ce que tu as écris jusqu'à maintenant".
J'ai déjà relevé des faiblesses dans les premières pages, des choses que je veux corriger, qui ne me plaisent plus.
Et je constate qu'il va falloir que je creuse un peu plus mes personnages, que je leur donne un peu plus de profondeur. Bref, que je me concentre peut-être un peu plus sur le champ émotionnel.
Ces modifications, je les apporterais un peu plus tard, quand j'aurais posé un peu plus de jalons dans ma narration. J'ai déjà des idées en tête, je les garde au chaud, dans un coin, pour ne pas me disperser.
Pour le moment, je me recentre sur mon histoire.
La Muse est là, je ne voudrais pas la faire attendre.
Il faut que je profite de sa présence, de cet instant privilégié.
Sera t'elle là demain ?
Mais demain est un autre jour...

dimanche 16 août 2009

That's all folks !!!

Voilà, c'est fini...
Cette semaine de congés s'achève sous le soleil.
7 jours de repos total. Un peu de lecture, et très peu d'écriture.
Demain, retour au boulot. Il va falloir se rhabiller, enfiler pantalon et chemise.
Dommage, j'étais bien les doigts de pieds en éventail, en short de bain toute la journée.
Il y a quand même une chose positive, c'est que je vais reprendre la plume plus assidûment et avancer.
Je pensais écrire pendant mes congés, mais j'ai préféré passer du temps avec ma femme, profiter...
Il me reste encore quelques heures, alors j'y retourne.
En plus, il est presque 19h... Apéroooooooooooooooooo
A votre santé et à demain.
Mais demain est un autre jour...

vendredi 14 août 2009

Pull marine...


J'ai touché le fond de la piscine...
Et surtout maintenant, je le vois.
Terminé le vert étang où on ne voyait pas à 10 cm.
L'eau a été étrennée cet après-midi, malgré le temps couvert.
Un peu froide, certes, mais quel plaisir de pouvoir goûter de nouveau aux joies de la baignade.
Après une soirée devant la télé et le passionnant Stéphane Bern, narrant la vie épique d'Henri VIII, je me suis replongé, non pas dans la piscine, mais dans l'écriture.
Les écouteurs vissés sur les oreilles, j'ai poursuivi l'écriture de mon roman, aux rythmes des Stones et de Queen.
Pas beaucoup de pages, mais l'agréable sensation de reprendre l'histoire là où je l'avais laissée il y a maintenant une semaine.
Je ne me mets plus de pression inutile. J'avance à mon rythme, faisant passer ma vie privée en priorité et l'écriture venant se greffer quand j'ai le temps libre nécessaire.
Houla... déjà 1h du matin, l'heure d'aller se coucher.
Pour le reste, on verra ça demain.
Mais demain.....c'est déjà aujourd'hui. Vite.... au lit.

mercredi 12 août 2009

Panam, Panam, Panam...

Mardi journée grise.
Ma femme ayant un entretien d'embauche sur Paris, on en a profité pour faire une ballade touristique.
On a commencé par une visite de la Conciergerie.
Sympa. Mais à 8€ l'entrée, les tarifs sont un peu excessifs à mon goût pour le peu qu'il y a à voir.
Quelques piétinements plus tard, et un passage chez Sephora, voici l'heure de se restaurer.
Ce sera un couscous sur St Michel.
L'heure du rendez-vous approche.
Pendant que ma femme passe son entretien, ma belle-soeur et moi buvons un café en terrasse.
Résultats de l'entretien dans une quinzaine. On croise les doigts.
En attendant, on traverse le parvis de Notre-Dame. Les touristes forment des files d'attente interminables pour pouvoir pénétrer la Cathédrale rendue célèbre par Victor Hugo.
Nous, nous allons quelques mètres en dessous.
La crypte archéologique du parvis de Notre-Dame. A la découverte du passé antique et médiéval de Paris, l'ancienne Lutèce.
C'est beaucoup plus intéressant que la Conciergerie au niveau du contenu. Et 2 fois moins cher.
On se préparait à faire une petite navigation sur bateau-mouche, mais c'était noir de monde, et franchement pas donné.
Par conséquent petit tour dans un troquet, une petite bière et hop... enfin le retour, les pieds en feu.
Belle journée, mais crevante.
Ce matin, le soleil est de retour. La piscine est toujours aussi verte.
Pas le choix, il va falloir faire une vidange, le traitement n'a rien fait.
Demain ca devrait aller mieux.
Mais demain est un autre jour.

lundi 10 août 2009

Au soleil...

Après un mois de juillet catastrophique, voici que le beau temps semble repointer le bout de son nez.
Je vais donc délaisser la plume le temps de cette accalmie, et enfin profiter des rayons de soleil.
A moi les barbecue, apéros anisés et verres de rosé.
Et je vais essayer de relancer cette maudite piscine dont l'eau a viré au vert. L'impression que l'on a transvasé l'eau de l'étang dans en lieu et place de mes 11 m3 d'eau claire.
Le roman, on verra ça un peu plus tard, quand le temps sera moins clément.
Je ne suis pas pressé. C'est mon tout premier, et je n'ai pas la pression d'un éditeur ou de qui que ce soit d'autre.
Le principal est de garder le plaisir d'écrire.
Pour le reste, on verra ça demain, voire après-demain.
Car demain.....bla bla bla....

vendredi 7 août 2009

Motivé, motivé...

Une semaine de congés s'annonce.
Heureusement, car depuis deux semaines, je n'ai pas avancé comme je l'aurais souhaité.
Le rythme du travailleur parisien n'est pas favorable à la création littéraire.

En même temps, il va falloir que je trouve une solution, car je n'ai pas les moyens de me mettre en vacances tout le temps nécessaire à l'écriture de mon roman.
Avis à la population.
Celui qui a la solution, qu'il me fasse signe.
En attendant, je vais dormir, histoire d'avoir l'imagination fraîche demain.
Mais demain est un autre jour...

mercredi 5 août 2009

Suivez le guide

11h30 ce matin, je quitte avec impatience le boulot pour une pause déjeuner qui va durer.
Je me précipite vers la station de métro la plus proche. Barbès.
Horreur. La prochaine rame est dans 6 minutes. Que c'est long...
Je prends mon mal en patience.
A peine arrivée et les portes tout juste ouvertes, je m'immisce à l'intérieur.
Je regarde ma montre, déjà 11h40.
12 minutes plus tard, station Cité. Enfin !
Je n'ai pas la patience d'attendre que l'ascenseur amenant à la surface daigne ouvrir ses portes.
Je dévale les escaliers vers la bouche où le vent s'engouffre, et rejoint l'air libre.
Le sens de l'orientation est inné chez moi, j'ai ça dans le sang. Je prend le boulevard du Palais sur la droite, puis la première sur la gauche. Quai de l'horloge.
Merde. Je me suis planté.
11h55. Je passe un coup de fil.
"T'es de l'autre côté, il faut faire marche arrière".
Allez hop. Au pas de course, je reprends le boulevard du Palais.
Le trottoir est noir de monde. Des touristes venus visiter le Palais de justice.
Difficile de circuler.
J'arrive sur l'autre quai. Enfin le quai des Orfèvres.
Devant le 36, mon hôte m'attend. Je suis aux anges.
Je vais avoir l'honneur de pénétrer et visiter le Saint des Saints.
Je fais part de ma surprise de voir autant de véhicules de gendarmerie.
Hervé m'explique gentiment.
Mes yeux vont de droite à gauche. Je suis tellement heureux que j'ai du mal à me concentrer au départ sur les détails qu'il me donne.
Au milieu de la cour, un préfabriqué qui n'en est plus un. Un bâtiment en dur, qui défigure les lieux.
Sur notre gauche, l'entrée du bâtiment A et son célèbre escalier.
En route vers les bureaux de la crim'.
Quelques présentations de collègues, découverte des bureaux. Je suis impressionné.
J'essaye de garder un minimum de contenance, mais je suis comme un gamin qui visiterait pour la première fois Disneyland. Emerveillé.
J'écoute, je pose quelques questions.
Le temps file à une vitesse. Il faut qu'on aille manger.
Au passage, détour devant les bureaux des Stups.
Pour me faire une idée, Hervé me fait entrer dans une "salle" de garde à vue.
C'est impressionnant. Rester 48 heures dans un endroit si confiné, cela doit être marquant.
Avant de regagner l'extérieur, on passe par le palais de justice.
Encore une fois, je suis impressionné. Dans une des salles des pas perdus, 2 statues de chaque côté siègent. Des Rois de France et Napoléon.
L'endroit est splendide. J'y retournerais et cette fois, je viendrais avec un appareil photo.
Le déjeuner est super sympa. Hervé me dédicace son ouvrage que j'avais eu la présence d'esprit d'emporter.
On parle du plaisir de l'écriture, de l'édition, de son métier et de plein de petites choses en lien avec le statut "d'écrivain".
C'est l'heure de se séparer.
Je reprends le métro, plein d'idées en tête, gardant en mémoire quelques infos qu'Hervé m'a données.
14h30. J'arrive au boulot.
J'ai passé un très bon moment, et je ne pense pas à demain.
Car demain est un autre jour...

mardi 4 août 2009

Spontex

L'écrivain est un être spongieux, absorbant ce qui l'entoure.
De ce qu'il voit, lit, entend, il en retire toujours quelque chose.
Je ne me considère pas vraiment comme un écrivain, d'ailleurs, existe-t'il un terme pour qualifier les personnes comme moi qui tentent de se lancer dans cette aventure envoûtante ?
Apprenti écrivain me va bien. Après tout, on parle bien "d'apprenti sorcier".
Bref... Je viens de terminer la lecture du roman de Pascal-Gilles Villeminot "Malo Terminus".
Encore un roman policier, certes. Mais ce qui m'a marqué dans ce roman, ce n'est pas l'histoire en elle-même, mais la qualité de l'écriture.
L'auteur, faut-il le préciser, est professeur de lettres de métier.
Cela se ressent tant au niveau du phrasé que du vocabulaire.
Dans un premier temps, j'ai eu beaucoup de difficultés à rentrer dans l'intrigue, butant sur le langage s'approchant du français littéraire par certains moments.
Mais par la suite, je me suis laissé séduire par les différentes figures de style, les métaphores, emphases... et j'en passe.
Je fais partie des personnes qui, en tant que lecteurs, ont du mal avec les descriptions à rallonges, les comparaisons stylistiques capillotractées. Cependant, lorsqu'elles sont disséminées avec parcimonie, elles peuvent donner un attrait complémentaire au roman.
Les dernières pages que j'ai rédigées vont dans ce sens. Je ne m'en suis pas rendu compte en tapant les mots sur mon clavier. C'est en procédant à leur relecture que je m'en suis aperçu.
Cela me fait penser que dans les semaines et les mois à venir, il va falloir que j'évite la lecture de la presse people.
Des fois que ça déteigne...
Mais ceci est une autre histoire. Je m'en retourne à mes écrits et je reprends mon courage à deux mains.
Et deux mains est un autre jour....

dimanche 2 août 2009

Le travail, c'est la santé...

3 semaines de congés.
Logiquement, on doit être frais, dispo quand l'heure de retourner au boulot arrive.
Seulement, pendant ces 3 semaines, on prend un certain rythme.
Et se relever tôt, reprendre les transports.... y a pas, ça crève.
Et la fatigue est un des pires ennemis de l'écrivain.
Dur de se concentrer, d'avoir le cerveau qui fume, d'aligner des phrases cohérentes.
En une semaine, j'ai difficilement rédigé 4 pages.
Ce n'est pas grave, je pensais que le samedi venu, ce serait plus facile.
Que nenni. Dans un état comateux toute la journée, douleurs dans le dos...
Que du bonheur quoi.
Ce dimanche semble s'annoncer meilleur. Alors, je vous laisse, un interrogatoire m'attend.
On verra demain si cette journée aura été plus productive.
Parce que demain sera un autre jour...

mercredi 29 juillet 2009

Alors ? Heureux ?

Scène d'amour terminée ce soir.
Il est plus facile de faire l'amour que de l'écrire.
Trouver les mots qui vont susciter l'éveil et l'attrait du lecteur sans faire dans la surenchère et le graveleux, encore une nouvelle épreuve dont je n'imaginais pas la complexité.
Le dictionnaire des synonymes a chauffé aujourd'hui, parce qu'il faut éviter les répétitions abusives, et que l'on a souvent tendance à utiliser les mêmes termes dans ce genre de scène.
Et puis, il faut se fixer ses propres règles. De quelle façon l'aborder ?
De manière crue, tendre, sauvage, passionnée, intime ?
Il faut se mettre dans la peau des personnages concernés, se demander par rapport à leur caractère comment ils aborderaient cette relation sexuelle...
Enfin, les ébats sont terminés, le chapitre est clos.
Après ces prouesses corporelles, mes protagonistes ont bien mérité de passer une bonne nuit de repos, avant d'affronter la journée du lendemain qui s'annonce difficile.
Mais demain est un autre jour...

mardi 28 juillet 2009

Mais qui sans amour existe ?

Qui a dit que nécessairement l'écrivain se dévoilait dans ses écrits ???
Faut-il être forcément névrosé pour entreprendre la rédaction d'un roman ?
Cela fait longtemps que je n'ai pas vu un psy...
Ce que je sais, c'est que je n'ai jamais été un extraverti. Bien au contraire.
Ma femme serait bien placée pour vous en parler.
Alors imaginez quelle peut être ma difficulté alors que j'attaque avec grand peine, la description d'une scène d'amour entre un des protagonistes avec sa femme.
La retranscription de gestes érotiques, amoureux, voire plus si affinités...
A croire que j'aime me faire mal et outrepasser mes limites.
Je cherche les mots justes, retranscrire l'émotion, susciter l'excitation chez le lecteur, c'est loin d'être évident.
Je m'y attelle. Non sans mal.
En espérant néanmoins que mon but premier sera atteint.
Seul le lecteur pourra en juger.
Mais ce n'est pas pour aujourd'hui.
Et comme tout le monde le sait déjà, demain est un autre jour...

lundi 27 juillet 2009

Quand sonne le glas

L'heure de la reprise a sonné. Retour au bureau, et au rythme du travailleur.
Ces derniers jours de repos, axés sur lectures, détente et apéros m'ont permis de faire un break qui s'avérait nécessaire.
Ce soir, retour devant mon écran pour m'atteler à la rédaction de la suite du roman.
La cadence sera peut-être moins fournie que lors de ces 3 dernières semaines, mais les différents retours qui m'ont été fait pour le moment sur ce qui a déjà été rédigé sont positifs, même venant de la part d'auteurs que j'admire.
Je suis donc très motivé, et j'ai une grosse envie d'avancer dans l'écriture de l'histoire.
Alors, peut-être que les pages vont se succéder plus vite que je ne le pense.
On verra demain ce qu'il en est.
Parce que demain est un autre jour...

jeudi 23 juillet 2009

Une pause s'impose

Voici que mes derniers jours de congés se dessinent.
Lundi, la reprise et tout ce qui va avec : train, métro.. bref, la joie des transports en commun.
Forcément, plus l'échéance se profile, plus le moral décline.
Et quand le moral n'est pas eu beau fixe, tout comme la météo (A ce propos, il n'y a pas un dicton quelque part qui dit : Hiver neigeux, été pluvieux ? Parce que sinon, il va falloir l'inventer...), l'inspiration a du mal à venir.
L'écriture doit rester un plaisir, et non une contrainte. A mon humble avis, il vaut mieux avoir l'esprit libéré pour rédiger quelque chose qui tienne la route.
Je vais donc faire un petit break de quelques jours, pour savourer mes derniers jours de congés, et me remettre petit à petit dans le bain
Je ne vous dis donc pas à demain... Quoique...
Demain est un autre jour...

mardi 21 juillet 2009

Astralement vôtre

On dit souvent qu'un écrivain a la tête dans les étoiles.
En ce 21 juillet où on souffle les 40 bougies du premier pas sur la lune, belle image.
Depuis hier, je suis, passion de ma femme oblige, les commémorations diverses de cet exploit humain.
La lune, est un endroit que les écrivains connaissent bien. Ils y sont régulièrement.
Malheureusement, il faut de temps en temps remettre les pieds sur terre.
La vie terrestre continue, avec ses obligations.
Comme tailler les haies...
Pas très astrale comme occupation, mais il faut bien y passer.
Du coup, pas beaucoup d'avancée en 2 jours sur mon roman.
1 page en fin d'après-midi. Mais la soirée ne fait que commencer.
Je peux espérer en faire 1 ou 2 de plus.
Je ne peux m'ôter de l'esprit que lundi, les vacances seront terminées, et qu'il va falloir adopter un autre rythme.
Fini la bronzette, terminé le fait de pouvoir écrire quand l'envie me prenait.
Heureusement, tout ça, c'est après-après-après demain.
Et comme vous le savez, demain est autre jour...

dimanche 19 juillet 2009

De fil en aiguille...

Au départ, l'idée paraît simple.
On a la scène dans sa tête, on crée sa trame et on avance.
Puis, surgissent les premières interrogations. Et de là, on s'aperçoit de certaines incohérences.
Certes, l'assassin a torturé et tué la victime dans d'atroces souffrances imaginées par un cerveau psychopathologiquement atteint.
Mais après ? Est-il possible de subir tel ou tel châtiment sans y succomber ?
Non ? Sauf si il y a eu absorption d'une substance chimique. Mais laquelle ? Quelle dose ?
Les questions s'amoncellent et l'esprit cherche encore et encore où il peut subsister une faille.
A la recherche du vrai, une quête bien compliquée.
Parce que le lecteur n'est pas dupe. Quand ça sonne faux, il n'accroche pas.
Dans ce genre littéraire en tout cas.
Sinon, si l'on veut être dans l'irréel, il y a le Fantasy.
Une autre catégorie passionnante. Je vous invite d'ailleurs à visiter l'univers d'Erik Wietzel, un maître du genre.
D'ailleurs, allez-y, n'attendez pas.
Comme dit le proverbe, il ne faut jamais remettre à demain...
Parce que demain est un autre jour...

samedi 18 juillet 2009

De l'importance des mots

Ma journée s'est en fin de compte montrée assez productive.
Trois pages sont venues enrichir celles déjà écrites.
Ce qui n'est pas évident, lorsqu'on aborde une scène de transition, c'est de trouver les mots, les phrases qui vont permettre de garder le lecteur en éveil.
Une phase de transition mal gérée et le lecteur peut avoir envie de lâcher le livre.
C'est en tout cas ce que je ressens quand dans un bouquin ce genre de situation arrive.
Il faut lutter pour rester accroché à l'histoire.
Lire doit avant tout être un plaisir. A aucun moment il ne faudrait que la personne, qui a quand même déboursée une poignée d'euros, n'ait à "souffrir" en parcourant les chapitres.
Tout doit couler naturellement, il faut garder l'intrigue intacte, maintenir le suspense...
Pas facile.
Un magazine avait ce slogan "Le poids des mots, le choc des photos".
Le poids des mots, c'est exactement ça.
Mais je m'égare.
Je vais continuer mon chapitre. Me battre avec le dictionnaire des synonymes.
Tout cela pour que le lecteur garde l'haleine fraîche, et qu'il ne la perde pas ;-)
Enfin, tout ceci, ce sera pour demain.
Parce que demain est un autre jour...

Statu Quo

Non, rien à voir avec le groupe créateur du célèbre "You're in the army now".
Aujourd'hui a été une journée qui a vu la page blanche ne pas prendre la moindre couleur d'encre.
En revanche, pas mal de temps sur le net, à la recherche d'informations, sur le fonctionnement d'une brigade criminelle, les rôles de chacun.
Pas évident, car les infos sont distillées sur la toile.
Par chance, j'ai acquis le roman d'Hervé Jourdain "Sang d'encre au 36".
Une mine d'informations. Normal me direz-vous, c'est son job.
Certes, mais la qualité de la prose, la précision des descriptions, des détails en font un roman qui permet d'en apprendre beaucoup, avec délectation, ce que peut-être le quotidien des flics de la crim'.
Le travail d'écriture, je me répète, mais c'est un travail de mineur.
La pioche à la main, on va au charbon, on creuse, on a la mine noire, pour ressortir de là avec quelques petits morceaux.
Ces morceaux qui permettront à force de persévérance, de faire un petit tas.
Aujourd'hui, j'ai donc ajouté quelques bouts de charbon à ce tas.
Et demain, peut-être que ce petit tas me permettra de noircir quelques pages.
Mais demain est un autre jour...

jeudi 16 juillet 2009

Scène d'autopsie

Voici le dernier extrait que je publie avant un certain temps.
Non pas que je n'en ai pas envie, mais si je mets tout à disposition ainsi, quel intérêt par la suite de chercher un éditeur.
Et puis, il faut savoir créer l'envie chez le lecteur :o)
Il y aura certainement des retouches par la suite, des corrections, mais l'esprit est là.
Bonne lecture, et j'espère lire vos retours.

"Nathalie attendait Franck devant les portes de l’Unité Médico-Légale de Versailles. Son job lors des autopsies consistait à prendre des photos, coucher sur la pellicule argentique les différentes étapes en autant d’éléments susceptibles d’apporter de l’eau au moulin de l’enquête.

Jacques Varenne les attendait dans la salle en compagnie de Gauthier, le garçon de salle. Ce dernier était chargé de la manipulation du corps. Il finissait de déposer sur la table le corps de Doukas, tandis que les deux flics enfilaient la tenue règlementaire : blouse blanche à fermeture dorsale, masque et calot en tissu.

Ce rituel était rébarbatif, mais moins que les consignes d’hygiène que devaient respecter le médecin légiste et le personnel travaillant dans la chambre mortuaire. La liste des recommandations à respecter avant, pendant et après l’autopsie était longue comme un jour sans pain.

- Bienvenue pour la fête à Salakis. Je vous présente Sir Taki, leur dit Jacques en désignant le cadavre. Et agrippant Gauthier par l’épaule, il mima la fameuse danse grecque.

Décidément, pensa Nathalie, je ne me ferais jamais à l’humour des légistes.

Elle se mit dans un coin et prépara son Nikon.

Franck lança un regard compatissant au garçon de salle. Le genre de regard qui voulait dire ça doit pas être facile tous les jours.

- Bonjour Père Lascèse. Si t’es venu pour la confession, je crois que t’es un peu en retard. Il a déjà poussé son dernier soupir.

- Que nenni mon bon Varenne, je suis venu pour tes problèmes de fuite.

Le duo était rodé à l’exercice. Une chose était sûre. Entre le Père Lascèse et la fuite à Varenne, on ne pouvait que se sentir au cœur de Versailles.

Le travail pouvait débuter. Il y en avait au mieux pour une heure, au pire trois.

Le légiste fit les premières constatations relatives à l’examen externe.

- Comme vous pouvez le voir, on peut exclure d’office l’hypothèse du suicide. Il a l’air d’en avoir pris plein la poire le bel Hellène.

Du menton au pubis, sur toute la ligne médiane, le corps présentait une longue plaie contuse qui avait été recousue grossièrement, tout comme les yeux et la bouche.

De là où se trouvait Franck, on avait l’impression que le cadavre était revêtu d’un costume et qu’il suffisait d’ouvrir la longue fermeture éclair qui parcourait son buste pour découvrir ce qu’il se cachait dessous.

Le légiste releva des excoriations sur les poignets et sur les chevilles, signe que la victime avait été ligotée.

Il poursuivit l’examen de surface, énumérant dans l’enregistreur les diverses observations qu’il effectuait.

Alors que Nathalie, mitraillait avec son objectif les différentes parties du corps, il entreprit de défaire minutieusement les coutures sur l’ensemble des parties corporelles concernées.

- Nath’, prends bien les nœuds en gros plan, dit Lascaux. Cela nous sera utile pour déterminer la latéralité du meurtrier.

A l’aide d’une pince, et d’un petit ciseau, Varenne commença par les yeux et la bouche, en prenant soin de bien mettre de côté les fils pour les besoins de l’enquête.

- Putain de sa mère, lâcha t-il en soulevant les paupières.

Par réflexe, Franck s’avança vers la table de travail.

Les cavités orbitales étaient vides. Enfin, pas totalement.

Les globes oculaires avaient été éviscérés, mais les cavités semblaient contenir des petits objets.

-Gauthier, passe-moi la pince à tissus et une coupelle métallique.

Lorsqu’il ressortit l’instrument de l’endroit où aurait dû se trouver un œil, il y avait à son extrémité quelque chose qui ressemblait à un bout d’os recouvert de sang séché.

En l’observant de plus près, il s’aperçut qu’il s’agissait en réalité d’une prémolaire. Une dent humaine.

Dans les cinq minutes qui suivirent, il retira ainsi quinze dents de la cavité de droite, et quatorze de la gauche. Certaines étaient abimées et avaient été rafistolées avec des plombages.

Mais elles avaient toutes le point commun d’être enduites d’hémoglobine.

Il s’approcha un peu plus près du visage et étudia les aspects des blessures oculaires.

- L’énucléation a été faite sauvagement. Les quatre muscles droits, les deux muscles obliques et le nerf optique ont été sectionnés avec un outil tranchant mais non chirurgical. Je pencherais pour des ciseaux, un couteau ou un cutter. Il y a une forte présence de sang dans les cavités orbitales, ce qui signifie que lorsque la victime s’est fait arracher les yeux, elle était encore en vie.

- Est-ce que c’est la raison de la mort ? s’enquit Franck.

- Je ne pense pas. L’hémorragie n’a pas été suffisamment conséquente pour provoquer la mort. Mais si le sujet était fragile, la douleur a pu engendrer un arrêt cardiaque. L’étude des organes nous permettra d’être fixés. En tout cas, pour les prélèvements de l’humeur vitrée, faudra repasser.

Les mains gantées du légiste se posèrent sur la bouche afin de l’ouvrir et d’examiner l’intérieur.

Franck eut un haut-le-cœur qu’il réussit à contenir en découvrant le contenu.

Dans une bouillie de sang coagulé et entre les mâchoires édentées, deux iris observaient les doigts qui s’agitaient autour des lèvres du cadavre.

Les globes oculaires avaient été placés, tant bien que mal, dans l’orifice buccal.

Tout en immortalisant la scène sur la pellicule, Nathalie ne put s’empêcher de faire un commentaire.

- Mais quel malade peut avoir l’esprit aussi dérangé pour faire un truc pareil ?

- Attendez encore un peu, répliqua Varenne. Si les radiographies sont exactes, vous risquez de ne pas être au bout de vos surprises.

Sur ces paroles, il s’empara de nouveau de la pince et des ciseaux qu’il avait utilisés auparavant pour ôter les fils des yeux et de la bouche du pauvre Grec, puis tout aussi méticuleusement, il retira les fils qui reliaient sa gorge à son pubis.

Un morceau de plaque minéralogique était calé entre les côtes de la cage thoracique, sur lequel était gravé le chiffre 196.

Une fois retiré, il fût placé avec les fils, autres pièces à convictions.

- Je crois qu’on va devoir se passer de l’examen de la plupart des organes.

Le bloc cœur-poumons, le foie, les reins, la rate manquaient à l’appel. Seuls subsistaient pour l’analyse, l’estomac, la langue et le larynx.

Si on pouvait tirer quelques informations de l’estomac, comme l’heure approximative du dernier repas, l’étude du larynx et de la langue n’apporteraient rien d’utile. Le défunt ne paraissant pas avoir été assassiné par strangulation ou par suffocation.

- Notre gus devait mouiller dans une affaire de trafic d’organes, dit Franck en jetant un regard de dégoût sur la dépouille de Doukas. Tu crois qu’on aurait pu l’utiliser comme donneur non-volontaire ?

- Non, pas du tout. Et c’est un non catégorique. Là encore, les organes n’ont pas été ablatés correctement sur un plan médical. Ils ont été arrachés violemment. La personne qui a fait ça ne pourra pas les utiliser pour une transplantation.

Pour le cœur par exemple, les veines caves et l’aorte n’ont pas été sectionnées, mais littéralement broyées.

- Mais quel intérêt l’assassin peut-il avoir à prélever ces organes s’il ne peut rien en tirer ?

- Ca, c’est ton job de le découvrir Franck. Je n’en ai aucune idée. Tout ce que je peux dire pour le moment, c’est que votre apollon a succombé lorsque son bourreau lui a extrait le cœur.

Il effectua encore quelques examens, des prélèvements, puis demanda à Gauthier de refermer le corps et de le nettoyer.

Varenne raccompagnait les deux flics vers la sortie de la salle lorsque Lascaux lui demanda s’il savait pourquoi le macchabé sentait autant la javel.

- Ce n’est qu’une supposition, mais vois-tu, en chambre mortuaire, on utilise de l’eau de Javel® à 36°Chl, ce qui représente environ 2% de chlore actif, pour procéder à la désinfection des sols et surfaces, des protections réutilisables comme les bottes et les lunettes, les récipients contenant les prélèvements, et également le corps du défunt quand toutes les incisions cutanées ont été suturées. En passant l’intégralité du corps à la javel, l’assassin a du vouloir s’assurer d’effacer toute trace pouvant permettre de l’identifier.

- Je te remercie Jacques. Je sais que ce n’est pas la procédure, mais est-ce que tu peux me faxer une copie du rapport d’autopsie quand tu l’auras rédigé ?

- Pas de problème mon Père. Tu sais que c’est un péché ? Tu vas devoir te trouver un confesseur.

- Et toi un plombier. Ce serait un comble que ta fuite perdure.

Franck prit congé et regagna la sortie de l’Unité Médico-Légale en compagnie de Nathalie.

En enfourchant sa moto, il lui requit de faire parvenir à son bureau les clichés de l’autopsie pour la fin d’après-midi.

Il était 13h30.

Elle allait devoir faire vite."


mercredi 15 juillet 2009

Conditio sine qua non

La condition nécessaire pour l'écriture, c'est l'inspiration, l'imagination.
Aujourd'hui, j'ai un esprit comparable au Sahel : sec, aride, non irrigué.
Ça arrive.
Et que c'est rageant. On est là, devant son clavier, le regard dans le vide.
On essaye de faire revenir l'inspiration. Avec des méthodes toutes aussi inutiles les unes que les autres.
On reprend les dernières pages écrites, on les relit en espérant que l'idée de génie, le mot, la petite phrase qui va surgir dans un coin de l'esprit va relancer la machine.
Espoir vain.
Y a t'il une formule magique, une méthode qui permette de s'y remettre facilement et de redonner un semblant de fertilité à un cerveau infécond ?
J'aimerais le croire. J'attends les suggestions.
Enfin, dans tout ça, j'ai pas avancé d'un pouce.
On verra demain.
Parce que demain est un autre jour...

mardi 14 juillet 2009

In medio stat virtus

C'est ce qu'on appelle casser une moyenne.
Il m'aura fallu pas moins de 3 jours pour rédiger 5 pages. Certes j'avais une appréhension, fondée, dès le départ...
Je ne vais pas revenir sur l'autopsie et les difficultés rencontrées, je l'ai déjà évoqué précédemment.
Et voilà que la météo a refait des siennes aujourd'hui.
Je m'étais habitué au rythme d'écrire en journée, et ajouter au blog mon billet d'humeur en fin d'après-midi.
Mais le soleil a enfin décidé à repointer le bout du nez. Pour le moment.
Donc, jusqu'au prochain changement climatique, je profiterais des rayons de Monseigneur l'astre solaire en journée, et l'écriture se fera en soirée.
Ce sont les vacances, et qui dit vacances, dit bronzage.
J'ai pensé à me mettre dehors avec le portable pour écrire, mais d'une part, j'ai un pc dont la batterie est morte, donc il faut que je tire une rallonge de dix mètres, et d'autre part, la chaleur n'est pas bonne pour ce matériel déjà bien fragile. Et si c'est pour écrire à l'ombre, autant rester à l'intérieur.
Sinon, un nouveau chapitre (enfin) s'ouvre à moi dès demain.
La narration va pouvoir se poursuivre après une halte un peu trop prolongée à l'Unité médico-légale.
Mais tout ça, c'est pour demain.
Et demain sera un autre jour...

lundi 13 juillet 2009

Sganarelle

Si je ne me dépêche pas, mon cadavre va se putréfier sur la table d'autopsie.
Je suis un piètre médecin-légiste. Je suis lent, j'y peux rien, j'y connais rien..
Je suis plus qu'admiratif du boulot que font les auteurs quand ils attaquent ces scènes bien particulières.
D'une part, car le jargon n'est pas facile à assimiler, surtout pour un profane, et d'autre part, parce que tout est millimétré dans ces séances.
Du coup, on essaye de rester fidèle à la réalité, mais cela prends un temps considérable.
Je vous avoue que ce que j'ai réussi à coucher pour le moment sur l'autopsie, j'en suis assez fier.
Il faut être honnête, c'est sans nul doute parce que ça va faire 3 jours que je suis dessus.
J'écris une ligne, je replonge le nez dans un bouquin, je furète sur le net pour vérifier.
Je reprends une ligne supplémentaire. Quand me vient une question primordiale "Quel est le nom de l'instrument utilisé pour faire telle action ?".
On veut être dans la précision, le réalisme, alors autant aller jusqu'au bout.
Et c'est ce qui prend beaucoup, beaucoup de temps. A la recherche des petits détails...
J'assimile pas mal d'informations, mais pour être sincère, je ne pense pas qu'au terme du roman, je me souviendrais du quart de que j'ai pu potasser.
Tous les auteurs ressentent-ils la même chose ?
La question est lancée. Quelqu'un a t-il la réponse ?
Je vais sortir le nez de tout ce qui à rapport à la médecine légale pour ce soir.
J'y reviendrais demain.
Mais demain est un autre jour...

dimanche 12 juillet 2009

20 fois sur le métier...

Comme je vous le disais, je suis loin d'être un biologiste accompli.
C'est donc très dur pour moi de devoir parler d'une autopsie.
Et c'est là, que je me rends compte de l'importance du travail de recherches, qui doit représenter environ 80% du temps de l'écrivain.
Pour tout vous dire, j'ai passé quasiment ma journée sur l'ordinateur et dans les bouquins, à la recherche du déroulement d'une autopsie.
Saviez-vous que le coeur d'une femme est plus léger d'environ 50 grammes par rapport à celui d'un homme ?
Que le foie d'un être humain est l'organe le plus lourd, et qu'il représente environ 2% du poids du corps ?
Que contrairement aux idées reçues et aux légendes, les poils ne poussent plus après la mort, mais que l'impression de forte pilosité est due à la déshydratation du corps et au fait que les tissus humains se rétractent ?
Peut-être que ces infos, on les apprend en regardant NCIS, Les Experts Manhattan, Miami, Los Angeles, Chicago, New-York, Denver, Seattle et j'en passe. Malheureusement pour moi, je ne regarde pas ces séries, alors je suis obligé de lire des pages et des pages, visionner de nombreux sites...
Ce qui me surprend, c'est la rapidité à laquelle on obtient rapidement les résultats des analyses dans les films.
D'après ce que j'ai pu trouver lors de mes recherches, les résultats des analyses toxicologiques par exemple, mettent plusieurs semaines avant d'être disponibles.
A la fin de cette journée, j'ai dans la tête une quantité considérable de données, de chiffres...
Et tout ça pour quelques lignes seulement.
Quelques lignes afin d'être le plus réaliste possible, et faire en sorte que le lecteur puisse se dire "on s'y croirait", "tout paraît si réel"...
Et aussi pour respecter le travail de titan qui a déjà été fait dans le domaine par ceux que je considère comme des modèles, des personnes qui font que le thriller, le polar français ait ce niveau de crédibilité et de réalisme.
Ces auteurs, ce sont les membres de la LDI (Ligue De l'Imaginaire), et c'est grâce à eux que je me suis lancé dans l'écriture.
J'ai encore beaucoup de travail avant de leur arriver à la cheville, alors je vais continuer à lire, à étudier, à essayer d'élever mon niveau d'écriture.
On verra la suite demain...
Parce que demain sera un autre jour...

samedi 11 juillet 2009

Paroles, Paroles...

Les vacances ont ça de bien, elles permettent de se détendre.
Bon, ça fait 2 jours que je suis super détendu. Trop.
On reçoit du monde, on est invité, mais au bout du compte, c'est toujours la même finalité... On picole...
Et franchement, garder l'esprit lucide pour rester dans la trame dessinée, quand on lutte contre les embruns qui parsèment notre cerveau...On est limite dans le Fantasy.
Entre 2 vapeurs d'alcool, je reviens sur le portable, j'essaye d'aligner quelques phrases qui me permettent d'avancer. J'ai le sentiment d'être comme D'Abboville.. Qu'est-ce que je rame.
Je m'étais engagé à publier avant la fin du week-end un deuxième extrait du roman.
Et comme je suis quelqu'un de parole, cochon qui s'en dédit, voici la suite de ce que j'ai rédigé.
Toujours une version brute, mais avec quelques corrections.
Je tenais d'ailleurs à remecier Hervé Jourdain, l'auteur du remarquable "Sang d'encre au 36" que je vous recommande (voir le lien du blog dans les cadres de droite), pour ses remarques et les erreurs qu'il a soulevées quant au niveau réalisme de la narration.
En espérant que cela vous plaise, sinon, je vous remercie de me soulever tout ce qui pourrait vous sembler irréaliste, voire gênant.
Bonne lecture à vous.
Et demain, sera un autre jour... moins aviné j'espère :)

Le lien vers l'extrait, c'est ICI.
PS : Je vous rappelle qu'un groupe a été lancé sur Facebook concernant ce blog, et ce roman :
Inscrivez-vous et faites tourner le lien.

In vino veritas

Il y a des jours où décidément on ne peut pas lutter.
Aujourd'hui, j'ai eu contre moi, la ligue Pernod-Ricard, Rosé, puis un peu plus tard, de nouveau Pernod-Ricard (quel traître celui-là), ti punch, bordeaux, puis rhum cuvée spéciale.
Franchement, avec la meilleure volonté du monde, je vois pas comment j'aurais pu avancer. J'ai pu écrire quelques lignes... pas plus. Après, cela n'avait plus aucun sens. Il valait mieux stopper là. Pour le bien de mes yeux, et surtout celui des futurs lecteurs.
Il est inutile que j'épilogue davantage. Il vaut mieux que j'aille faire un ptit coucou à Morphée.
C'est mieux pour vous, pour moi, et pour mon foie...
De toute façon, demain sera un autre jour...

jeudi 9 juillet 2009

Entre 2 lignes, la vie continue

Journée crevante.
Non tant par l'écriture, qui fut de coure durée, que par mes activités annexes.
Un aller-retour express en voiture sur Paris pour emmener ma tendre et douce qui avait un entretien d'embauche. (Je déteste les embouteillages : 2h45 pour faire 80km. Enfin surtout 1h45 pour en faire 20)
Retour à la maison, préparation du repas, déjeuner puis 2h d'écritures.
Ensuite, un autre entretien d'embauche. Donc re-voiture (heureusement à 30 min de la maison).
Comme on était pas loin d'un centre commercial, petite ballade et grosse carte bleue chez Séphora.
On est rentré à 19h, fleurant bon 80 parfums chacun. Je cherche encore la parcelle de peau qui n'a pas eu sa dose de fragrance.
C'est avec le nez incapable de sentir la moindre nouvelle odeur, que j'ai attaqué une autre heure d'écriture.
Heureusement d'ailleurs, car l'autopsie vient de commencer.
C'est ma première. Ça la foutrait mal que je me sente mal devant tout le monde.
Tout ça pour dire que j'ai quand même pu avancer de 2 pages malgré ces multiples entractes.
J'en profite au passage pour glisser une annonce personnelle : Quelqu'un serait-il intéressé pour embaucher une femme décoratrice-étalagiste de talent ? Merci de me contacter le cas échéant.
Voilà pour aujourd'hui.
Demain sera un autre jour...



mercredi 8 juillet 2009

Météo, alliée et ennemie de l'écrivain

Heureusement, la météo est parfois favorable.
J'ai remarqué qu'il est plus facile de rester devant son écran, concentré sur les phrases qui vont peupler les pages blanches, quand des rafales de pluie et de grêle s'abattent au dehors, que lorsque le soleil s'emploie à vouloir m'attirer sous ses rayons.
Du coup, j'ai pu rajouter 3 pages à mon roman.
Des pages qui se sont enchaînées assez facilement.
Mais je sens déjà poindre à l'horizon les premières difficultés.
Des thrillers, j'en ai lu beaucoup, je les ai dévoré. Parfois sans me rendre compte des remparts qu'avaient dûes rencontrer les auteurs.
Je veux parler des scènes d'autopsie.
Demain, j'attaque la mienne. Mais je ne suis pas de la profession, et ma scolarité n'a jamais été valorisée par mes résultats en Biologie. Il paraît qu'aujourd'hui on dit "Sciences Naturelles".
Du coup, je potasse, je lis et relis des passages du fabuleux "La parole est au cadavre" du Lieutenant de Police Perrine Rogiez-Thubert.
Mon ami Google fulmine et enrage. Il n'en peut plus que je mette les mains dans son moteur, et que je le nourrisse de "scène de crime", "nécropsie", "autopsie", "examen externe", "examen interne"...
Je suis dubitatif et légèrement anxieux.
Serais-je aussi prolifique demain ? (bah oui, 3 pages pour moi, c'est prolifique)
Mais voilà... Demain sera un autre jour ;)

mardi 7 juillet 2009

Premier extrait

Je l'avais dis dans le premier post.
Parce que j'ai besoin de l'avis de personnes avisées, pour pouvoir m'améliorer, pour aller de l'avant.
Voici une version "brute", non corrigée des premières pages rédigées.
Merci par avance pour vos retours.

Pour télécharger l'extrait c'est ICI

Cogito ergo sum

Quentin Tarantino a dit : "Chaque début d'écriture est un retour à la case départ. Et la case départ, c'est un endroit où l'on se sent très seul. Un endroit où aucun de vos accomplissements passés ne compte".
C'est encore plus vrai quand c'est la toute première fois.
Aujourd'hui, je me suis attaqué à une phase de transition. Le moment où le "héros" est prévenu de la découverte du corps, et où il se rend sur les lieux.
Je clos mon chapitre sur la vision qu'il a du cadavre.
La description macabre va venir par la suite, j'ai hâte, mais auparavant, un petit retour auprès du meurtrier. Parce qu'il faut garder le contact avec lui. Après tout, il faut qu'on parle de lui. Il est l'essence même de l'existence d'un thriller.
Sans lui, qu'y aurait-il à narrer ?
C'est la première fois depuis le début que les mots me viennent si facilement dans la rédaction de ce livre.
Parce que ce sont les premières scènes de dialogue ? Que je parle de lieux que je connais bien ?
Ou simplement parce que comme pour les athlètes, l'entraînement quotidien porte ses fruits et m'a permis de trouver un rythme de croisière ?
J'ose espérer que la dernière hypothèse est la bonne.
Je voulais remercier ma femme, pour avoir créer le logo du blog. J'avais commencé quelque chose, mais elle trouvait que ça faisait trop Bande-Dessinée. Le Visuel faisant parti de ses qualités artistiques, je lui ai laissé carte blanche (sauf pour l'oeil, ça, j'y tenais). et je suis fier du résultat.
Finalement, peut-être que Tarantino à tort. On ne se sent pas forcément si seul quand on est à la case départ...
Mais demain sera un autre jour...

lundi 6 juillet 2009

Chi va piano, va sano é chi va sano va lontano

Il y a des jours avec et des jours sans.
Aujourd'hui fût un jour avec.
J'avance à mon rythme. 2 pages et demi.
C'est pas beaucoup, mais pour moi c'est pas mal.
Je n'arrive pas encore à me discipliner. Je devrais écrire, aligner les phrases telles quelles, et y revenir plus tard, mais je n'y parviens pas.
Je reviens sur ce que j'ai tapé sur le clavier, corrige, modifie, reviens encore et encore. Jusqu'à ce que cela me plaise.
Je n'oublie pas que c'est aussi les vacances, alors entre 2 nuages, je profite des quelques rayons de soleil.
Il y a aussi le fait que c'est le début du roman, je présente mon personnage principal, pour mieux le comprendre.
C'est le plus dur pour moi, car j'ai les mêmes sensations à l'écriture qu'à la lecture. J'attends avec impatience le moment où l'action va se lancer, la découverte du premier corps, les prémices de l'enquête.
Qu'il est difficile pour un introverti de faire passer des émotions, des sentiments au travers d'une feuille de papier. C'est toujours plus simple qu'à l'oral, mais bon sang, quel travail ça demande...
Écrivain, est-ce une profession ou un loisir ?
Plus les pages se noircissent, plus je pense que c'est un métier, qui nécessite une gymnastique cérébrale intense.
Est-ce que cela vient de moi ou est-ce que les vrais auteurs ressentent la même chose, mais après une journée à essayer de trouver les mots justes, les bons enchaînements, les phrases percutantes, je suis LES-SI-VÉ...
Voilà pour aujourd'hui.
Demain sera un autre jour...

dimanche 5 juillet 2009

C'est parti

L'aventure a commencé le 30 mai. Au salon de Montigny-le-Bretonneux.
Quand je dis que ça a commencé le 30 mai, disons que c'est à partir de ce jour, que j'ai eu la confirmation que de la théorie, je pouvais passer à la pratique.
Parce que l'idée, je l'avais en tête déjà depuis longtemps, mais la peur m'empêchait de me lancer.
Peur de quoi ? Peur de ne pas être à la hauteur de mes exigences, peur de ne pas avoir le talent nécessaire, peur de ne pas voir d'inspiration....
Écrire, savoir captiver un lecteur, l'amener dans son univers, lui faire partager ses émotions au travers des mots, des phrases.. J'ai toujours été admiratif envers ces auteurs qui savent nous embarquer.
Ces auteurs, j'en ai rencontré quelques-uns à Montigny, puis à Marseille 2 semaines plus tard.
Et si je me suis lancé, c'est grâce à eux, à leurs encouragements, leurs conseils...
Je remercie Laurent Scalèse, Franck Thilliez, Gilles Caillot, Johann Moulin et Erik Wietzel pour m'avoir donné le courage d'affronter la page blanche.
A travers ce blog, je souhaite faire partager le quotidien de quelqu'un qui écrit son premier roman, forcément avec l'espoir un jour d'être publié, mais aussi pour se prouver qu'il est capable de le faire.
Et comme on ne peut s'améliorer qu'à travers le regard des autres, je posterais de temps en temps, des extraits, au fur et à mesure de l'avancement.
Talion Mortel est le titre "provisoire" de ce roman, d'ou le nom du blog. A voir si par la suite une modification ne sera pas à envisager.
Alors, à très vite...