jeudi 8 avril 2010

Bordélique

J'ai honte.
Ça fait des lustres que ça ne vit plus ici. Y a des toiles d'araignées dans les coins, une vieille odeur de renfermé, et de la poussière sur les meubles.
Une bonne raison à ce bazar innommable. Je suis bordélique et mal organisé.
Je crois que je me laisse un peu déborder et que je n'arrive pas à me planifier du temps pour l'écriture de mon roman.
Du coup, les protagonistes ont très peu bougé depuis la dernière fois, et il m'est d'avis qu'ils en ont certainement chopés des crampes.
Pour être honnête, je collabore depuis peu avec un enthousiasme non feint à l'écriture de petites chroniques pour l'excellent site K-libre, que je vous enjoins de visiter.
Tenu d'une main de fer par un passionné de littérature policière et de roman noir, ce site s'inscrit au fil du temps comme une page de référence dans le monde du polar et du thriller.
Quand un mec comme Julien, vous invite à participer à une aventure comme ça, il est impossible de refuser.
J'ai jamais vu quelqu'un capable d'enchaîner les discussions avec autant de passion, de prendre le temps d'échanger, d'écouter et de partager sa folie. Quand on sait que la gestion de ce site l'occupe à plein temps et quand on voit l'étincelle qui brille dans ses yeux quand il en parle, difficile de ne pas avoir un grand respect pour le bonhomme.
Bref, tout ça pour dire que cette occupation me prend un peu de temps.
Puis il y a eu les nouvelles. Celle qui concourait pour un prix n'a pas été choisit.
Comme disait le célèbre Baron "l'essentiel est de participer".
La plus belle récompense est venue de la part de certains auteurs dont le petit mot m'a fait bien plus plaisir que ne l'aurait fait un prix. Merci à eux.
Si on ajoute que j'ai changé d'affectation en début d'année, et que j'ai donc pas mal de choses à assimiler, vous comprendrez bien que mon pauvre neurone sature et n'arrive pas à trouver l'inspiration pour avancer un peu et soulager la crampe de mes personnages.
Alors réussir à organiser un planning pour répartir ces diverses activités afin de pouvoir tout faire, sans que cela empiète sur ma vie familiale... ça relève du miracle.
C'est pourtant le défi que je me lance.
Parce que c'est bien beau de lire les livres de ses petits copains et d'en dire tout le bien qu'on en pense en le criant sur tous les toits, mais le mien de livre, à ce rythme là, en 2034, il en sera toujours au même point.
Alors promis, je me fais un tableau excel sur 38 colonnes et 19 lignes, et je remplis les cases avec des macros super évoluées.
Mais je verrais ça demain, parce que demain est un autre jour.

vendredi 19 février 2010

Stimulus

L'hiver se termine bientôt, et voilà que le hérisson sort de sa période d'hibernation.
Plus d'un mois sans donner de nouvelles, c'est pas très correct !
Alors ! Quoi de neuf depuis tout ce temps ?
Une longue pause sur l'écriture du roman.
La cause ? Les fêtes, un manque d'inspiration, un nouveau job, et la rédaction de deux nouvelles.
J'ai eu la prétention de vouloir participer à un concours de nouvelles : le prix Agostino 2010 qui se déroulera lors du salon"Quais du Polar" à Lyon le week-end du 9 au 11 avril.
Le texte a été rédigé et envoyé. Advienne que pourra.
La deuxième nouvelle s'inscrit dans le cadre d'un projet, qui j'espère, devrait voir le jour. Mais cela ne sera pas avant la fin de l'année.
Cet exercice d'écriture, bien que particulier, est très stimulant. Tenter de raconter une histoire en quelques lignes, voire quelques pages, oblige à aller droit au but, à ne pas se perdre dans des situations alambiquées.
Il faut de la concision, de la clarté... Tout ce que je ne sais pas faire.
Mais on se prend vite au jeu. Le défi est tentant. On écrit, on coupe, on taille, on cisèle, on peaufine... pour rester dans les normes imposées.
Revenir au format roman est très difficile. Je viens tout juste de reprendre. En deux semaines, deux pages de rédigées, mais cela commence à reprendre forme dans mon esprit, les idées s'installent. Je dois maintenant me poser, essayer de les aligner sur le papier pour avancer, pour reprendre un rythme régulier. Parce qu'il est très facile, trop facile, de perdre le fil.
C'est tout pour aujourd'hui. Il est déjà tard.
On verra demain. Mais demain est un autre jour...

samedi 2 janvier 2010

Bonus Annus

Il est de tradition que le mois de janvier est celui des vœux.
La période où il faut souhaiter toutes les meilleures choses du monde à sa famille, ses amis, ses collègues.
De février à décembre, on peut rester dans sa bulle, ne pas prendre de nouvelles des autres, être insensible à leurs petits malheurs.
Mais il suffit que sonne les 12 coups de minuit et autant de coupes de champagne pour que l'on se rappelle subitement de l'existence de certaines personnes.
Au mois de janvier circule dans l'air des substances qui ont des effets bénéfiques sur la mémoire, sur l'amabilité.
Nos chercheurs et autres scientifiques devraient analyser l'atmosphère durant ce laps de temps pour trouver un remède contre la maladie d'Alzheimer.
Quoi qu'il en soit, loin de moi l'idée de ne pas respecter les us et coutumes.
Alors pour faire original, je vous souhaite à toutes et tous, mes meilleurs vœux pour cette année 2010.
Qu'elle vous apporte joie, bonheur, santé et prospérité aussi bien à vous qu'à vos proches.
Comment ? Vous trouvez que ça fait cliché ?
C'est pas faux.
Faites de 2010 ce que vous avez envie qu'elle soit.
En ce qui me concerne, je me la souhaite riche en écriture et en lectures.
363 demains avant la prochaine année. 363 autres jours.
Alors... A demain...

samedi 26 décembre 2009

Sound of silence

On m'a fait remarquer aujourd'hui que cela fait plus d'un mois que le blog est silencieux.
Ça commence à faire.
Mais que faire ? Continuer à l'alimenter ou le laisser en berne et me concentrer uniquement sur l'écriture de mon bouquin ?
Les avis divergent, et il n'y a pas de jeu de mots ;)
Alors quoi de neuf ?
Disons que le Père Noël, en homme généreux qu'il est, m'a gratifié de l'apport d'une grosse crève un peu en avance.
Du coup, moi qui voulait avancer durant mes congés Noëllique (je sais, ça se dit pas), c'est peine perdue.
Je me suis attelé en parallèle à l'écriture d'une nouvelle qui devrait j'espère s'insérer dans un recueil parmi les créations d'autres auteurs réellement chevronnés.
Je croise les doigts pour que ce projet se concrétise par la suite. Ce serait une bonne opportunité pour tenter une percée dans le monde du polar. Et c'est également un excellent exercice.
Je jongle donc entre ces deux projets, avec plus ou moins de réussite, selon mes inspirations et mon temps libre.
Lundi, reprise du boulot, pour ma dernière semaine dans mon service actuel.
La nouvelle année débutera avec la prise d'un nouveau poste, donc beaucoup d'investissement et forcément un peu moins de temps pour me consacrer à l'écriture.
Mais tout ça c'est demain, et pour être original, demain est un autre jour....

En attendant, je vous souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année en famille ou entre amis...

dimanche 22 novembre 2009

Mission pas impossible

Jouez hautbois, résonnez musettes...
Non, il n'est pas l'heure de célébrer la naissance du divin enfant.
Mais aujourd'hui, le cap dont je parlais dans mon dernier billet a été franchi.
Les 100.000 caractères qui correspondent à une étape importante dans la phase d'écriture ne sont plus désormais un objectif insurmontable.
Ce qui me donne l'espoir que celui de pouvoir un jour apposer le mot "FIN" est à ma portée.
Déjà quatre mois et demi d'écoulés depuis le jour où j'ai commencé à imaginer les premières lignes de ce polar.
Le temps est passé à une de ces vitesses. J'ai l'impression que c'était hier.
Bien sûr, durant ces 4 mois, il y a eu des périodes improductives. De nombreuses semaines durant lesquelles le roman n'évoluait pas d'un mot. On va dire que cela aura été des stades de ressourcement, comme lorsque le paysan met son champ en jachère pour pouvoir le rendre plus fertile la saison d'après.
Je sais aussi que je suis capable d'écrire davantage en étant plus rigoureux. Mais il est plus simple de s'atteler à la tâche quand on a l'esprit libéré.
Ma femme a retrouvé du travail. Je suis content pour elle, car la période de chômage qu'elle a traversée n'était pas facile. Quoi de plus démoralisant que de passer des entretiens qui n'aboutissent pas. On se remet en question, on finit par douter de soi, de ses capacités, de ses compétences.
Je sais qu'aujourd'hui elle se sent mieux. Et si elle va mieux, je vais mieux également.
Son bonheur suffit à me rendre heureux, l'esprit léger.
Il reste encore mon cas personnel. Finaliser dans les meilleures conditions un éventuel nouveau poste.
Ensuite, je pourrais enfin me consacrer plus amplement à l'avancée de mon roman.
Mais rien ne sert de mettre la charrue avant les bœufs, tout ça c'est demain.
Et demain est un autre jour...

vendredi 20 novembre 2009

Plaisir d'écrire.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à écrire.
Cela faisait un bout de temps aussi que je ne m'étais pas collé aussi longtemps devant l'écran.
J'ai passé mon après-midi à rédiger les suites de l'enquête de mon équipe de flics versaillais.
Comme la poule, je me sens assez fier de ce que je viens de pondre.
Mais je ne vais pas chanter cocorico tout de suite, car il n'est pas exclu que demain, certains passages ne me plaisent plus.
Une chose est sûre. Je n'ai plus ce principe ridicule qui me faisait croire que ma séance d'écriture avait été bonne en fonction du nombre de pages rédigées. Je raisonne désormais davantage sur la qualité de ce qui a été couché sur la feuille.
Si je devais me contenter de la quantité, je dirais que 2 pages en 5 heures pour aujourd'hui, c'est pas mal, mais peut mieux faire.
Cependant, le contenu me plaît bien. Il commence à y avoir un peu de consistance et de constance par rapport aux tâtonnements du début, quand l'histoire avait du mal à se poser.
Il faudra que je reprenne ça un de ces jours.
En attendant, je vais profiter d'avoir des élans d'inspiration pour poursuivre la rédaction des pérégrinations de mes enquêteurs. Ils avancent doucement. Il serait dommage pour eux que cela s'arrête en si bon chemin.
A noter également que j'arrive à un cap important pour moi dans l'écriture de ce bouquin.
Ce cap, c'est celui des 100.000 caractères que je devrais atteindre si tout se passe bien dans la soirée ou demain.
Mais comme vous le savez, demain est un autre jour...

jeudi 5 novembre 2009

La fuite dans les idées.

Cela fait bien longtemps que je n'ai plus posté un petit billet ici.
Il faut dire qu'en ce moment, le temps passe à une de ces vitesses alors que moi j'en subis une perte (de vitesse).
Il y a des personnes qui adorent l'automne, la pluie, les feuilles qui tombent, mais en ce qui me concerne, comme tout bon hérisson qui se respecte, j'ai l'impression d'être en pré-hibernation et de finir l'année sur les rotules.
Difficile avec cette fatigue de trouver l'oxygène qui permette d'approvisionner le cerveau et l'imagination.
Ce qui est dommage, c'est qu'il y a des moments dans la journée où les idées me viennent, et où je suis prêt à les coucher sur le papier.
Malheureusement, c'est toujours à des moments où je n'en ai pas la possibilité.
Alors j'essaye de les garder dans un coin de la tête, me promettant le soir venu de les ressortir et de les aligner sur la page blanche.
Mais quand je peux enfin m'atteler à la tâche, les idées se sont échappées.
C'est là que me reviennent à l'esprit les paroles d'une chanson de Jacques Higelin : "La fuite dans les idées" dont voici le premier couplet, reflet parfait de mon état psychologique.

"Un soir où je prenais racine

entre la cuisine et le bar
dans un état
secondaire
planté comme un conifère
devant
ma ma-
chine à frapper les mots
incapable d'en a-
ligner trois
sans me sentir aussitôt la proie
d'une effroyable incertitu-
ude"

Le week-end arrive à grand pas, et j'espère qu'il permettra de remettre en branle la machine à penser.
Et il arrive vite, car le week-end c'est demain.
Et comme de coutume, demain est un autre jour...