mercredi 26 août 2009

Poil dans la main...

Demain, cela fera une semaine pile-poil que je n'aurais pas mis les mains dans le cambouis.
Et bientôt une semaine aussi que je n'alimente plus le blog.
Pour anticiper certaines questions : Non, je n'ai pas laissé tomber, non je n'ai pas baissé les bras.
Mais comme je le disais à certains, dont des personnes qui sont aussi sur l'écriture de leur premier roman, en période estivale, lorsque l'on coupe enfin les ponts avec le boulot et que le soleil est présent, on a envie de profiter, se reposer, savourer ces instants de repos.
Il faut aussi rajouter la chaleur, le temps lourd qui persiste le soir. Dur de se concentrer dans ces conditions et de trouver la motivation.
J'en profite pour tirer mon chapeau aux auteurs qui arrivent à être prolifiques pendant cette période, et particulièrement à Laurent Guillaume, qui réside au Mali, et qui a réussi à finir la suite de Mako durant ce mois d'août.
Les températures commencant à être un peu plus clémentes, et les soirées un peu plus fraîches, je vais pouvoir poursuivre tranquillement la rédaction de mon roman. Même si les week-ends à venir, risquent d'être occupés à faire des menus travaux dans la maison.
L'automne sera sans doute plus propice à l'écriture.
Mais tout ça c'est demain.
Et demain est un autre jour...

jeudi 20 août 2009

Quand l'Histoire me rattrape...

Quelle chaleur et quelle moiteur. La respiration est difficile, alors que dire de l'inspiration !
Ce soir, je n'arrive pas à me concentrer.
Bon à ma décharge, ce soir sur France 2 c'est "Secrets d'histoire" sur le grand-père de mon chouchou Louis XIV.
Un reportage sur Henri IV, c'est toujours intéressant.
Tandis que j'écris ces lignes, j'écoute l'énigme sur la tête du roi au cheval blanc.
Je pense que ce soir, il n'y aura pas de phrases supplémentaires qui viendront agrémenter mon roman.
Logiquement, demain soir il n'y a rien d'intéressant à la télé. En plus c'est le week-end !!!
Mais demain est un autre jour.

mardi 18 août 2009

La Muse m'habite

Petite contrepèterie sans prétention. Juste pour dire qu'enfin, l'inspiration semble enfin avoir refait un détour parmi les méandres de ma modeste boîte encéphalique.
J'en entends certain dire "Il était temps..."
J'ai repris le chapitre où je l'avais laissé, en pleine séance de barbarie et de boucherie.
On fait vite le tour des synonymes relatifs au sang. Et même si la langue française est riche, il faut user de subtilités, de métaphores pour éviter l'emploi d'un vocabulaire répétitif.
En ce moment, je suis plongé dans la lecture d'un roman de Cody McFadyen qui s'appelle "Shadowman". C'est une véritable claque que je me prends en parcourant les pages de ce bouquin. Je n'avais jamais lu jusqu'à ce jour, de livre où la retranscription des émotions est si poignante, si prenante. Les termes employés sont simples, mais les mots sont justes, bien trouvés, bien placés.
Un grand coup de chapeau à l'auteur ainsi qu'au traducteur qui a fait un boulot remarquable.
Tout en dévorant les pages de ce chef d'oeuvre, je me suis dis "tiens, relis un peu ce que tu as écris jusqu'à maintenant".
J'ai déjà relevé des faiblesses dans les premières pages, des choses que je veux corriger, qui ne me plaisent plus.
Et je constate qu'il va falloir que je creuse un peu plus mes personnages, que je leur donne un peu plus de profondeur. Bref, que je me concentre peut-être un peu plus sur le champ émotionnel.
Ces modifications, je les apporterais un peu plus tard, quand j'aurais posé un peu plus de jalons dans ma narration. J'ai déjà des idées en tête, je les garde au chaud, dans un coin, pour ne pas me disperser.
Pour le moment, je me recentre sur mon histoire.
La Muse est là, je ne voudrais pas la faire attendre.
Il faut que je profite de sa présence, de cet instant privilégié.
Sera t'elle là demain ?
Mais demain est un autre jour...

dimanche 16 août 2009

That's all folks !!!

Voilà, c'est fini...
Cette semaine de congés s'achève sous le soleil.
7 jours de repos total. Un peu de lecture, et très peu d'écriture.
Demain, retour au boulot. Il va falloir se rhabiller, enfiler pantalon et chemise.
Dommage, j'étais bien les doigts de pieds en éventail, en short de bain toute la journée.
Il y a quand même une chose positive, c'est que je vais reprendre la plume plus assidûment et avancer.
Je pensais écrire pendant mes congés, mais j'ai préféré passer du temps avec ma femme, profiter...
Il me reste encore quelques heures, alors j'y retourne.
En plus, il est presque 19h... Apéroooooooooooooooooo
A votre santé et à demain.
Mais demain est un autre jour...

vendredi 14 août 2009

Pull marine...


J'ai touché le fond de la piscine...
Et surtout maintenant, je le vois.
Terminé le vert étang où on ne voyait pas à 10 cm.
L'eau a été étrennée cet après-midi, malgré le temps couvert.
Un peu froide, certes, mais quel plaisir de pouvoir goûter de nouveau aux joies de la baignade.
Après une soirée devant la télé et le passionnant Stéphane Bern, narrant la vie épique d'Henri VIII, je me suis replongé, non pas dans la piscine, mais dans l'écriture.
Les écouteurs vissés sur les oreilles, j'ai poursuivi l'écriture de mon roman, aux rythmes des Stones et de Queen.
Pas beaucoup de pages, mais l'agréable sensation de reprendre l'histoire là où je l'avais laissée il y a maintenant une semaine.
Je ne me mets plus de pression inutile. J'avance à mon rythme, faisant passer ma vie privée en priorité et l'écriture venant se greffer quand j'ai le temps libre nécessaire.
Houla... déjà 1h du matin, l'heure d'aller se coucher.
Pour le reste, on verra ça demain.
Mais demain.....c'est déjà aujourd'hui. Vite.... au lit.

mercredi 12 août 2009

Panam, Panam, Panam...

Mardi journée grise.
Ma femme ayant un entretien d'embauche sur Paris, on en a profité pour faire une ballade touristique.
On a commencé par une visite de la Conciergerie.
Sympa. Mais à 8€ l'entrée, les tarifs sont un peu excessifs à mon goût pour le peu qu'il y a à voir.
Quelques piétinements plus tard, et un passage chez Sephora, voici l'heure de se restaurer.
Ce sera un couscous sur St Michel.
L'heure du rendez-vous approche.
Pendant que ma femme passe son entretien, ma belle-soeur et moi buvons un café en terrasse.
Résultats de l'entretien dans une quinzaine. On croise les doigts.
En attendant, on traverse le parvis de Notre-Dame. Les touristes forment des files d'attente interminables pour pouvoir pénétrer la Cathédrale rendue célèbre par Victor Hugo.
Nous, nous allons quelques mètres en dessous.
La crypte archéologique du parvis de Notre-Dame. A la découverte du passé antique et médiéval de Paris, l'ancienne Lutèce.
C'est beaucoup plus intéressant que la Conciergerie au niveau du contenu. Et 2 fois moins cher.
On se préparait à faire une petite navigation sur bateau-mouche, mais c'était noir de monde, et franchement pas donné.
Par conséquent petit tour dans un troquet, une petite bière et hop... enfin le retour, les pieds en feu.
Belle journée, mais crevante.
Ce matin, le soleil est de retour. La piscine est toujours aussi verte.
Pas le choix, il va falloir faire une vidange, le traitement n'a rien fait.
Demain ca devrait aller mieux.
Mais demain est un autre jour.

lundi 10 août 2009

Au soleil...

Après un mois de juillet catastrophique, voici que le beau temps semble repointer le bout de son nez.
Je vais donc délaisser la plume le temps de cette accalmie, et enfin profiter des rayons de soleil.
A moi les barbecue, apéros anisés et verres de rosé.
Et je vais essayer de relancer cette maudite piscine dont l'eau a viré au vert. L'impression que l'on a transvasé l'eau de l'étang dans en lieu et place de mes 11 m3 d'eau claire.
Le roman, on verra ça un peu plus tard, quand le temps sera moins clément.
Je ne suis pas pressé. C'est mon tout premier, et je n'ai pas la pression d'un éditeur ou de qui que ce soit d'autre.
Le principal est de garder le plaisir d'écrire.
Pour le reste, on verra ça demain, voire après-demain.
Car demain.....bla bla bla....

vendredi 7 août 2009

Motivé, motivé...

Une semaine de congés s'annonce.
Heureusement, car depuis deux semaines, je n'ai pas avancé comme je l'aurais souhaité.
Le rythme du travailleur parisien n'est pas favorable à la création littéraire.

En même temps, il va falloir que je trouve une solution, car je n'ai pas les moyens de me mettre en vacances tout le temps nécessaire à l'écriture de mon roman.
Avis à la population.
Celui qui a la solution, qu'il me fasse signe.
En attendant, je vais dormir, histoire d'avoir l'imagination fraîche demain.
Mais demain est un autre jour...

mercredi 5 août 2009

Suivez le guide

11h30 ce matin, je quitte avec impatience le boulot pour une pause déjeuner qui va durer.
Je me précipite vers la station de métro la plus proche. Barbès.
Horreur. La prochaine rame est dans 6 minutes. Que c'est long...
Je prends mon mal en patience.
A peine arrivée et les portes tout juste ouvertes, je m'immisce à l'intérieur.
Je regarde ma montre, déjà 11h40.
12 minutes plus tard, station Cité. Enfin !
Je n'ai pas la patience d'attendre que l'ascenseur amenant à la surface daigne ouvrir ses portes.
Je dévale les escaliers vers la bouche où le vent s'engouffre, et rejoint l'air libre.
Le sens de l'orientation est inné chez moi, j'ai ça dans le sang. Je prend le boulevard du Palais sur la droite, puis la première sur la gauche. Quai de l'horloge.
Merde. Je me suis planté.
11h55. Je passe un coup de fil.
"T'es de l'autre côté, il faut faire marche arrière".
Allez hop. Au pas de course, je reprends le boulevard du Palais.
Le trottoir est noir de monde. Des touristes venus visiter le Palais de justice.
Difficile de circuler.
J'arrive sur l'autre quai. Enfin le quai des Orfèvres.
Devant le 36, mon hôte m'attend. Je suis aux anges.
Je vais avoir l'honneur de pénétrer et visiter le Saint des Saints.
Je fais part de ma surprise de voir autant de véhicules de gendarmerie.
Hervé m'explique gentiment.
Mes yeux vont de droite à gauche. Je suis tellement heureux que j'ai du mal à me concentrer au départ sur les détails qu'il me donne.
Au milieu de la cour, un préfabriqué qui n'en est plus un. Un bâtiment en dur, qui défigure les lieux.
Sur notre gauche, l'entrée du bâtiment A et son célèbre escalier.
En route vers les bureaux de la crim'.
Quelques présentations de collègues, découverte des bureaux. Je suis impressionné.
J'essaye de garder un minimum de contenance, mais je suis comme un gamin qui visiterait pour la première fois Disneyland. Emerveillé.
J'écoute, je pose quelques questions.
Le temps file à une vitesse. Il faut qu'on aille manger.
Au passage, détour devant les bureaux des Stups.
Pour me faire une idée, Hervé me fait entrer dans une "salle" de garde à vue.
C'est impressionnant. Rester 48 heures dans un endroit si confiné, cela doit être marquant.
Avant de regagner l'extérieur, on passe par le palais de justice.
Encore une fois, je suis impressionné. Dans une des salles des pas perdus, 2 statues de chaque côté siègent. Des Rois de France et Napoléon.
L'endroit est splendide. J'y retournerais et cette fois, je viendrais avec un appareil photo.
Le déjeuner est super sympa. Hervé me dédicace son ouvrage que j'avais eu la présence d'esprit d'emporter.
On parle du plaisir de l'écriture, de l'édition, de son métier et de plein de petites choses en lien avec le statut "d'écrivain".
C'est l'heure de se séparer.
Je reprends le métro, plein d'idées en tête, gardant en mémoire quelques infos qu'Hervé m'a données.
14h30. J'arrive au boulot.
J'ai passé un très bon moment, et je ne pense pas à demain.
Car demain est un autre jour...

mardi 4 août 2009

Spontex

L'écrivain est un être spongieux, absorbant ce qui l'entoure.
De ce qu'il voit, lit, entend, il en retire toujours quelque chose.
Je ne me considère pas vraiment comme un écrivain, d'ailleurs, existe-t'il un terme pour qualifier les personnes comme moi qui tentent de se lancer dans cette aventure envoûtante ?
Apprenti écrivain me va bien. Après tout, on parle bien "d'apprenti sorcier".
Bref... Je viens de terminer la lecture du roman de Pascal-Gilles Villeminot "Malo Terminus".
Encore un roman policier, certes. Mais ce qui m'a marqué dans ce roman, ce n'est pas l'histoire en elle-même, mais la qualité de l'écriture.
L'auteur, faut-il le préciser, est professeur de lettres de métier.
Cela se ressent tant au niveau du phrasé que du vocabulaire.
Dans un premier temps, j'ai eu beaucoup de difficultés à rentrer dans l'intrigue, butant sur le langage s'approchant du français littéraire par certains moments.
Mais par la suite, je me suis laissé séduire par les différentes figures de style, les métaphores, emphases... et j'en passe.
Je fais partie des personnes qui, en tant que lecteurs, ont du mal avec les descriptions à rallonges, les comparaisons stylistiques capillotractées. Cependant, lorsqu'elles sont disséminées avec parcimonie, elles peuvent donner un attrait complémentaire au roman.
Les dernières pages que j'ai rédigées vont dans ce sens. Je ne m'en suis pas rendu compte en tapant les mots sur mon clavier. C'est en procédant à leur relecture que je m'en suis aperçu.
Cela me fait penser que dans les semaines et les mois à venir, il va falloir que j'évite la lecture de la presse people.
Des fois que ça déteigne...
Mais ceci est une autre histoire. Je m'en retourne à mes écrits et je reprends mon courage à deux mains.
Et deux mains est un autre jour....

dimanche 2 août 2009

Le travail, c'est la santé...

3 semaines de congés.
Logiquement, on doit être frais, dispo quand l'heure de retourner au boulot arrive.
Seulement, pendant ces 3 semaines, on prend un certain rythme.
Et se relever tôt, reprendre les transports.... y a pas, ça crève.
Et la fatigue est un des pires ennemis de l'écrivain.
Dur de se concentrer, d'avoir le cerveau qui fume, d'aligner des phrases cohérentes.
En une semaine, j'ai difficilement rédigé 4 pages.
Ce n'est pas grave, je pensais que le samedi venu, ce serait plus facile.
Que nenni. Dans un état comateux toute la journée, douleurs dans le dos...
Que du bonheur quoi.
Ce dimanche semble s'annoncer meilleur. Alors, je vous laisse, un interrogatoire m'attend.
On verra demain si cette journée aura été plus productive.
Parce que demain sera un autre jour...