mercredi 29 juillet 2009

Alors ? Heureux ?

Scène d'amour terminée ce soir.
Il est plus facile de faire l'amour que de l'écrire.
Trouver les mots qui vont susciter l'éveil et l'attrait du lecteur sans faire dans la surenchère et le graveleux, encore une nouvelle épreuve dont je n'imaginais pas la complexité.
Le dictionnaire des synonymes a chauffé aujourd'hui, parce qu'il faut éviter les répétitions abusives, et que l'on a souvent tendance à utiliser les mêmes termes dans ce genre de scène.
Et puis, il faut se fixer ses propres règles. De quelle façon l'aborder ?
De manière crue, tendre, sauvage, passionnée, intime ?
Il faut se mettre dans la peau des personnages concernés, se demander par rapport à leur caractère comment ils aborderaient cette relation sexuelle...
Enfin, les ébats sont terminés, le chapitre est clos.
Après ces prouesses corporelles, mes protagonistes ont bien mérité de passer une bonne nuit de repos, avant d'affronter la journée du lendemain qui s'annonce difficile.
Mais demain est un autre jour...

mardi 28 juillet 2009

Mais qui sans amour existe ?

Qui a dit que nécessairement l'écrivain se dévoilait dans ses écrits ???
Faut-il être forcément névrosé pour entreprendre la rédaction d'un roman ?
Cela fait longtemps que je n'ai pas vu un psy...
Ce que je sais, c'est que je n'ai jamais été un extraverti. Bien au contraire.
Ma femme serait bien placée pour vous en parler.
Alors imaginez quelle peut être ma difficulté alors que j'attaque avec grand peine, la description d'une scène d'amour entre un des protagonistes avec sa femme.
La retranscription de gestes érotiques, amoureux, voire plus si affinités...
A croire que j'aime me faire mal et outrepasser mes limites.
Je cherche les mots justes, retranscrire l'émotion, susciter l'excitation chez le lecteur, c'est loin d'être évident.
Je m'y attelle. Non sans mal.
En espérant néanmoins que mon but premier sera atteint.
Seul le lecteur pourra en juger.
Mais ce n'est pas pour aujourd'hui.
Et comme tout le monde le sait déjà, demain est un autre jour...

lundi 27 juillet 2009

Quand sonne le glas

L'heure de la reprise a sonné. Retour au bureau, et au rythme du travailleur.
Ces derniers jours de repos, axés sur lectures, détente et apéros m'ont permis de faire un break qui s'avérait nécessaire.
Ce soir, retour devant mon écran pour m'atteler à la rédaction de la suite du roman.
La cadence sera peut-être moins fournie que lors de ces 3 dernières semaines, mais les différents retours qui m'ont été fait pour le moment sur ce qui a déjà été rédigé sont positifs, même venant de la part d'auteurs que j'admire.
Je suis donc très motivé, et j'ai une grosse envie d'avancer dans l'écriture de l'histoire.
Alors, peut-être que les pages vont se succéder plus vite que je ne le pense.
On verra demain ce qu'il en est.
Parce que demain est un autre jour...

jeudi 23 juillet 2009

Une pause s'impose

Voici que mes derniers jours de congés se dessinent.
Lundi, la reprise et tout ce qui va avec : train, métro.. bref, la joie des transports en commun.
Forcément, plus l'échéance se profile, plus le moral décline.
Et quand le moral n'est pas eu beau fixe, tout comme la météo (A ce propos, il n'y a pas un dicton quelque part qui dit : Hiver neigeux, été pluvieux ? Parce que sinon, il va falloir l'inventer...), l'inspiration a du mal à venir.
L'écriture doit rester un plaisir, et non une contrainte. A mon humble avis, il vaut mieux avoir l'esprit libéré pour rédiger quelque chose qui tienne la route.
Je vais donc faire un petit break de quelques jours, pour savourer mes derniers jours de congés, et me remettre petit à petit dans le bain
Je ne vous dis donc pas à demain... Quoique...
Demain est un autre jour...

mardi 21 juillet 2009

Astralement vôtre

On dit souvent qu'un écrivain a la tête dans les étoiles.
En ce 21 juillet où on souffle les 40 bougies du premier pas sur la lune, belle image.
Depuis hier, je suis, passion de ma femme oblige, les commémorations diverses de cet exploit humain.
La lune, est un endroit que les écrivains connaissent bien. Ils y sont régulièrement.
Malheureusement, il faut de temps en temps remettre les pieds sur terre.
La vie terrestre continue, avec ses obligations.
Comme tailler les haies...
Pas très astrale comme occupation, mais il faut bien y passer.
Du coup, pas beaucoup d'avancée en 2 jours sur mon roman.
1 page en fin d'après-midi. Mais la soirée ne fait que commencer.
Je peux espérer en faire 1 ou 2 de plus.
Je ne peux m'ôter de l'esprit que lundi, les vacances seront terminées, et qu'il va falloir adopter un autre rythme.
Fini la bronzette, terminé le fait de pouvoir écrire quand l'envie me prenait.
Heureusement, tout ça, c'est après-après-après demain.
Et comme vous le savez, demain est autre jour...

dimanche 19 juillet 2009

De fil en aiguille...

Au départ, l'idée paraît simple.
On a la scène dans sa tête, on crée sa trame et on avance.
Puis, surgissent les premières interrogations. Et de là, on s'aperçoit de certaines incohérences.
Certes, l'assassin a torturé et tué la victime dans d'atroces souffrances imaginées par un cerveau psychopathologiquement atteint.
Mais après ? Est-il possible de subir tel ou tel châtiment sans y succomber ?
Non ? Sauf si il y a eu absorption d'une substance chimique. Mais laquelle ? Quelle dose ?
Les questions s'amoncellent et l'esprit cherche encore et encore où il peut subsister une faille.
A la recherche du vrai, une quête bien compliquée.
Parce que le lecteur n'est pas dupe. Quand ça sonne faux, il n'accroche pas.
Dans ce genre littéraire en tout cas.
Sinon, si l'on veut être dans l'irréel, il y a le Fantasy.
Une autre catégorie passionnante. Je vous invite d'ailleurs à visiter l'univers d'Erik Wietzel, un maître du genre.
D'ailleurs, allez-y, n'attendez pas.
Comme dit le proverbe, il ne faut jamais remettre à demain...
Parce que demain est un autre jour...

samedi 18 juillet 2009

De l'importance des mots

Ma journée s'est en fin de compte montrée assez productive.
Trois pages sont venues enrichir celles déjà écrites.
Ce qui n'est pas évident, lorsqu'on aborde une scène de transition, c'est de trouver les mots, les phrases qui vont permettre de garder le lecteur en éveil.
Une phase de transition mal gérée et le lecteur peut avoir envie de lâcher le livre.
C'est en tout cas ce que je ressens quand dans un bouquin ce genre de situation arrive.
Il faut lutter pour rester accroché à l'histoire.
Lire doit avant tout être un plaisir. A aucun moment il ne faudrait que la personne, qui a quand même déboursée une poignée d'euros, n'ait à "souffrir" en parcourant les chapitres.
Tout doit couler naturellement, il faut garder l'intrigue intacte, maintenir le suspense...
Pas facile.
Un magazine avait ce slogan "Le poids des mots, le choc des photos".
Le poids des mots, c'est exactement ça.
Mais je m'égare.
Je vais continuer mon chapitre. Me battre avec le dictionnaire des synonymes.
Tout cela pour que le lecteur garde l'haleine fraîche, et qu'il ne la perde pas ;-)
Enfin, tout ceci, ce sera pour demain.
Parce que demain est un autre jour...

Statu Quo

Non, rien à voir avec le groupe créateur du célèbre "You're in the army now".
Aujourd'hui a été une journée qui a vu la page blanche ne pas prendre la moindre couleur d'encre.
En revanche, pas mal de temps sur le net, à la recherche d'informations, sur le fonctionnement d'une brigade criminelle, les rôles de chacun.
Pas évident, car les infos sont distillées sur la toile.
Par chance, j'ai acquis le roman d'Hervé Jourdain "Sang d'encre au 36".
Une mine d'informations. Normal me direz-vous, c'est son job.
Certes, mais la qualité de la prose, la précision des descriptions, des détails en font un roman qui permet d'en apprendre beaucoup, avec délectation, ce que peut-être le quotidien des flics de la crim'.
Le travail d'écriture, je me répète, mais c'est un travail de mineur.
La pioche à la main, on va au charbon, on creuse, on a la mine noire, pour ressortir de là avec quelques petits morceaux.
Ces morceaux qui permettront à force de persévérance, de faire un petit tas.
Aujourd'hui, j'ai donc ajouté quelques bouts de charbon à ce tas.
Et demain, peut-être que ce petit tas me permettra de noircir quelques pages.
Mais demain est un autre jour...

jeudi 16 juillet 2009

Scène d'autopsie

Voici le dernier extrait que je publie avant un certain temps.
Non pas que je n'en ai pas envie, mais si je mets tout à disposition ainsi, quel intérêt par la suite de chercher un éditeur.
Et puis, il faut savoir créer l'envie chez le lecteur :o)
Il y aura certainement des retouches par la suite, des corrections, mais l'esprit est là.
Bonne lecture, et j'espère lire vos retours.

"Nathalie attendait Franck devant les portes de l’Unité Médico-Légale de Versailles. Son job lors des autopsies consistait à prendre des photos, coucher sur la pellicule argentique les différentes étapes en autant d’éléments susceptibles d’apporter de l’eau au moulin de l’enquête.

Jacques Varenne les attendait dans la salle en compagnie de Gauthier, le garçon de salle. Ce dernier était chargé de la manipulation du corps. Il finissait de déposer sur la table le corps de Doukas, tandis que les deux flics enfilaient la tenue règlementaire : blouse blanche à fermeture dorsale, masque et calot en tissu.

Ce rituel était rébarbatif, mais moins que les consignes d’hygiène que devaient respecter le médecin légiste et le personnel travaillant dans la chambre mortuaire. La liste des recommandations à respecter avant, pendant et après l’autopsie était longue comme un jour sans pain.

- Bienvenue pour la fête à Salakis. Je vous présente Sir Taki, leur dit Jacques en désignant le cadavre. Et agrippant Gauthier par l’épaule, il mima la fameuse danse grecque.

Décidément, pensa Nathalie, je ne me ferais jamais à l’humour des légistes.

Elle se mit dans un coin et prépara son Nikon.

Franck lança un regard compatissant au garçon de salle. Le genre de regard qui voulait dire ça doit pas être facile tous les jours.

- Bonjour Père Lascèse. Si t’es venu pour la confession, je crois que t’es un peu en retard. Il a déjà poussé son dernier soupir.

- Que nenni mon bon Varenne, je suis venu pour tes problèmes de fuite.

Le duo était rodé à l’exercice. Une chose était sûre. Entre le Père Lascèse et la fuite à Varenne, on ne pouvait que se sentir au cœur de Versailles.

Le travail pouvait débuter. Il y en avait au mieux pour une heure, au pire trois.

Le légiste fit les premières constatations relatives à l’examen externe.

- Comme vous pouvez le voir, on peut exclure d’office l’hypothèse du suicide. Il a l’air d’en avoir pris plein la poire le bel Hellène.

Du menton au pubis, sur toute la ligne médiane, le corps présentait une longue plaie contuse qui avait été recousue grossièrement, tout comme les yeux et la bouche.

De là où se trouvait Franck, on avait l’impression que le cadavre était revêtu d’un costume et qu’il suffisait d’ouvrir la longue fermeture éclair qui parcourait son buste pour découvrir ce qu’il se cachait dessous.

Le légiste releva des excoriations sur les poignets et sur les chevilles, signe que la victime avait été ligotée.

Il poursuivit l’examen de surface, énumérant dans l’enregistreur les diverses observations qu’il effectuait.

Alors que Nathalie, mitraillait avec son objectif les différentes parties du corps, il entreprit de défaire minutieusement les coutures sur l’ensemble des parties corporelles concernées.

- Nath’, prends bien les nœuds en gros plan, dit Lascaux. Cela nous sera utile pour déterminer la latéralité du meurtrier.

A l’aide d’une pince, et d’un petit ciseau, Varenne commença par les yeux et la bouche, en prenant soin de bien mettre de côté les fils pour les besoins de l’enquête.

- Putain de sa mère, lâcha t-il en soulevant les paupières.

Par réflexe, Franck s’avança vers la table de travail.

Les cavités orbitales étaient vides. Enfin, pas totalement.

Les globes oculaires avaient été éviscérés, mais les cavités semblaient contenir des petits objets.

-Gauthier, passe-moi la pince à tissus et une coupelle métallique.

Lorsqu’il ressortit l’instrument de l’endroit où aurait dû se trouver un œil, il y avait à son extrémité quelque chose qui ressemblait à un bout d’os recouvert de sang séché.

En l’observant de plus près, il s’aperçut qu’il s’agissait en réalité d’une prémolaire. Une dent humaine.

Dans les cinq minutes qui suivirent, il retira ainsi quinze dents de la cavité de droite, et quatorze de la gauche. Certaines étaient abimées et avaient été rafistolées avec des plombages.

Mais elles avaient toutes le point commun d’être enduites d’hémoglobine.

Il s’approcha un peu plus près du visage et étudia les aspects des blessures oculaires.

- L’énucléation a été faite sauvagement. Les quatre muscles droits, les deux muscles obliques et le nerf optique ont été sectionnés avec un outil tranchant mais non chirurgical. Je pencherais pour des ciseaux, un couteau ou un cutter. Il y a une forte présence de sang dans les cavités orbitales, ce qui signifie que lorsque la victime s’est fait arracher les yeux, elle était encore en vie.

- Est-ce que c’est la raison de la mort ? s’enquit Franck.

- Je ne pense pas. L’hémorragie n’a pas été suffisamment conséquente pour provoquer la mort. Mais si le sujet était fragile, la douleur a pu engendrer un arrêt cardiaque. L’étude des organes nous permettra d’être fixés. En tout cas, pour les prélèvements de l’humeur vitrée, faudra repasser.

Les mains gantées du légiste se posèrent sur la bouche afin de l’ouvrir et d’examiner l’intérieur.

Franck eut un haut-le-cœur qu’il réussit à contenir en découvrant le contenu.

Dans une bouillie de sang coagulé et entre les mâchoires édentées, deux iris observaient les doigts qui s’agitaient autour des lèvres du cadavre.

Les globes oculaires avaient été placés, tant bien que mal, dans l’orifice buccal.

Tout en immortalisant la scène sur la pellicule, Nathalie ne put s’empêcher de faire un commentaire.

- Mais quel malade peut avoir l’esprit aussi dérangé pour faire un truc pareil ?

- Attendez encore un peu, répliqua Varenne. Si les radiographies sont exactes, vous risquez de ne pas être au bout de vos surprises.

Sur ces paroles, il s’empara de nouveau de la pince et des ciseaux qu’il avait utilisés auparavant pour ôter les fils des yeux et de la bouche du pauvre Grec, puis tout aussi méticuleusement, il retira les fils qui reliaient sa gorge à son pubis.

Un morceau de plaque minéralogique était calé entre les côtes de la cage thoracique, sur lequel était gravé le chiffre 196.

Une fois retiré, il fût placé avec les fils, autres pièces à convictions.

- Je crois qu’on va devoir se passer de l’examen de la plupart des organes.

Le bloc cœur-poumons, le foie, les reins, la rate manquaient à l’appel. Seuls subsistaient pour l’analyse, l’estomac, la langue et le larynx.

Si on pouvait tirer quelques informations de l’estomac, comme l’heure approximative du dernier repas, l’étude du larynx et de la langue n’apporteraient rien d’utile. Le défunt ne paraissant pas avoir été assassiné par strangulation ou par suffocation.

- Notre gus devait mouiller dans une affaire de trafic d’organes, dit Franck en jetant un regard de dégoût sur la dépouille de Doukas. Tu crois qu’on aurait pu l’utiliser comme donneur non-volontaire ?

- Non, pas du tout. Et c’est un non catégorique. Là encore, les organes n’ont pas été ablatés correctement sur un plan médical. Ils ont été arrachés violemment. La personne qui a fait ça ne pourra pas les utiliser pour une transplantation.

Pour le cœur par exemple, les veines caves et l’aorte n’ont pas été sectionnées, mais littéralement broyées.

- Mais quel intérêt l’assassin peut-il avoir à prélever ces organes s’il ne peut rien en tirer ?

- Ca, c’est ton job de le découvrir Franck. Je n’en ai aucune idée. Tout ce que je peux dire pour le moment, c’est que votre apollon a succombé lorsque son bourreau lui a extrait le cœur.

Il effectua encore quelques examens, des prélèvements, puis demanda à Gauthier de refermer le corps et de le nettoyer.

Varenne raccompagnait les deux flics vers la sortie de la salle lorsque Lascaux lui demanda s’il savait pourquoi le macchabé sentait autant la javel.

- Ce n’est qu’une supposition, mais vois-tu, en chambre mortuaire, on utilise de l’eau de Javel® à 36°Chl, ce qui représente environ 2% de chlore actif, pour procéder à la désinfection des sols et surfaces, des protections réutilisables comme les bottes et les lunettes, les récipients contenant les prélèvements, et également le corps du défunt quand toutes les incisions cutanées ont été suturées. En passant l’intégralité du corps à la javel, l’assassin a du vouloir s’assurer d’effacer toute trace pouvant permettre de l’identifier.

- Je te remercie Jacques. Je sais que ce n’est pas la procédure, mais est-ce que tu peux me faxer une copie du rapport d’autopsie quand tu l’auras rédigé ?

- Pas de problème mon Père. Tu sais que c’est un péché ? Tu vas devoir te trouver un confesseur.

- Et toi un plombier. Ce serait un comble que ta fuite perdure.

Franck prit congé et regagna la sortie de l’Unité Médico-Légale en compagnie de Nathalie.

En enfourchant sa moto, il lui requit de faire parvenir à son bureau les clichés de l’autopsie pour la fin d’après-midi.

Il était 13h30.

Elle allait devoir faire vite."


mercredi 15 juillet 2009

Conditio sine qua non

La condition nécessaire pour l'écriture, c'est l'inspiration, l'imagination.
Aujourd'hui, j'ai un esprit comparable au Sahel : sec, aride, non irrigué.
Ça arrive.
Et que c'est rageant. On est là, devant son clavier, le regard dans le vide.
On essaye de faire revenir l'inspiration. Avec des méthodes toutes aussi inutiles les unes que les autres.
On reprend les dernières pages écrites, on les relit en espérant que l'idée de génie, le mot, la petite phrase qui va surgir dans un coin de l'esprit va relancer la machine.
Espoir vain.
Y a t'il une formule magique, une méthode qui permette de s'y remettre facilement et de redonner un semblant de fertilité à un cerveau infécond ?
J'aimerais le croire. J'attends les suggestions.
Enfin, dans tout ça, j'ai pas avancé d'un pouce.
On verra demain.
Parce que demain est un autre jour...

mardi 14 juillet 2009

In medio stat virtus

C'est ce qu'on appelle casser une moyenne.
Il m'aura fallu pas moins de 3 jours pour rédiger 5 pages. Certes j'avais une appréhension, fondée, dès le départ...
Je ne vais pas revenir sur l'autopsie et les difficultés rencontrées, je l'ai déjà évoqué précédemment.
Et voilà que la météo a refait des siennes aujourd'hui.
Je m'étais habitué au rythme d'écrire en journée, et ajouter au blog mon billet d'humeur en fin d'après-midi.
Mais le soleil a enfin décidé à repointer le bout du nez. Pour le moment.
Donc, jusqu'au prochain changement climatique, je profiterais des rayons de Monseigneur l'astre solaire en journée, et l'écriture se fera en soirée.
Ce sont les vacances, et qui dit vacances, dit bronzage.
J'ai pensé à me mettre dehors avec le portable pour écrire, mais d'une part, j'ai un pc dont la batterie est morte, donc il faut que je tire une rallonge de dix mètres, et d'autre part, la chaleur n'est pas bonne pour ce matériel déjà bien fragile. Et si c'est pour écrire à l'ombre, autant rester à l'intérieur.
Sinon, un nouveau chapitre (enfin) s'ouvre à moi dès demain.
La narration va pouvoir se poursuivre après une halte un peu trop prolongée à l'Unité médico-légale.
Mais tout ça, c'est pour demain.
Et demain sera un autre jour...

lundi 13 juillet 2009

Sganarelle

Si je ne me dépêche pas, mon cadavre va se putréfier sur la table d'autopsie.
Je suis un piètre médecin-légiste. Je suis lent, j'y peux rien, j'y connais rien..
Je suis plus qu'admiratif du boulot que font les auteurs quand ils attaquent ces scènes bien particulières.
D'une part, car le jargon n'est pas facile à assimiler, surtout pour un profane, et d'autre part, parce que tout est millimétré dans ces séances.
Du coup, on essaye de rester fidèle à la réalité, mais cela prends un temps considérable.
Je vous avoue que ce que j'ai réussi à coucher pour le moment sur l'autopsie, j'en suis assez fier.
Il faut être honnête, c'est sans nul doute parce que ça va faire 3 jours que je suis dessus.
J'écris une ligne, je replonge le nez dans un bouquin, je furète sur le net pour vérifier.
Je reprends une ligne supplémentaire. Quand me vient une question primordiale "Quel est le nom de l'instrument utilisé pour faire telle action ?".
On veut être dans la précision, le réalisme, alors autant aller jusqu'au bout.
Et c'est ce qui prend beaucoup, beaucoup de temps. A la recherche des petits détails...
J'assimile pas mal d'informations, mais pour être sincère, je ne pense pas qu'au terme du roman, je me souviendrais du quart de que j'ai pu potasser.
Tous les auteurs ressentent-ils la même chose ?
La question est lancée. Quelqu'un a t-il la réponse ?
Je vais sortir le nez de tout ce qui à rapport à la médecine légale pour ce soir.
J'y reviendrais demain.
Mais demain est un autre jour...

dimanche 12 juillet 2009

20 fois sur le métier...

Comme je vous le disais, je suis loin d'être un biologiste accompli.
C'est donc très dur pour moi de devoir parler d'une autopsie.
Et c'est là, que je me rends compte de l'importance du travail de recherches, qui doit représenter environ 80% du temps de l'écrivain.
Pour tout vous dire, j'ai passé quasiment ma journée sur l'ordinateur et dans les bouquins, à la recherche du déroulement d'une autopsie.
Saviez-vous que le coeur d'une femme est plus léger d'environ 50 grammes par rapport à celui d'un homme ?
Que le foie d'un être humain est l'organe le plus lourd, et qu'il représente environ 2% du poids du corps ?
Que contrairement aux idées reçues et aux légendes, les poils ne poussent plus après la mort, mais que l'impression de forte pilosité est due à la déshydratation du corps et au fait que les tissus humains se rétractent ?
Peut-être que ces infos, on les apprend en regardant NCIS, Les Experts Manhattan, Miami, Los Angeles, Chicago, New-York, Denver, Seattle et j'en passe. Malheureusement pour moi, je ne regarde pas ces séries, alors je suis obligé de lire des pages et des pages, visionner de nombreux sites...
Ce qui me surprend, c'est la rapidité à laquelle on obtient rapidement les résultats des analyses dans les films.
D'après ce que j'ai pu trouver lors de mes recherches, les résultats des analyses toxicologiques par exemple, mettent plusieurs semaines avant d'être disponibles.
A la fin de cette journée, j'ai dans la tête une quantité considérable de données, de chiffres...
Et tout ça pour quelques lignes seulement.
Quelques lignes afin d'être le plus réaliste possible, et faire en sorte que le lecteur puisse se dire "on s'y croirait", "tout paraît si réel"...
Et aussi pour respecter le travail de titan qui a déjà été fait dans le domaine par ceux que je considère comme des modèles, des personnes qui font que le thriller, le polar français ait ce niveau de crédibilité et de réalisme.
Ces auteurs, ce sont les membres de la LDI (Ligue De l'Imaginaire), et c'est grâce à eux que je me suis lancé dans l'écriture.
J'ai encore beaucoup de travail avant de leur arriver à la cheville, alors je vais continuer à lire, à étudier, à essayer d'élever mon niveau d'écriture.
On verra la suite demain...
Parce que demain sera un autre jour...

samedi 11 juillet 2009

Paroles, Paroles...

Les vacances ont ça de bien, elles permettent de se détendre.
Bon, ça fait 2 jours que je suis super détendu. Trop.
On reçoit du monde, on est invité, mais au bout du compte, c'est toujours la même finalité... On picole...
Et franchement, garder l'esprit lucide pour rester dans la trame dessinée, quand on lutte contre les embruns qui parsèment notre cerveau...On est limite dans le Fantasy.
Entre 2 vapeurs d'alcool, je reviens sur le portable, j'essaye d'aligner quelques phrases qui me permettent d'avancer. J'ai le sentiment d'être comme D'Abboville.. Qu'est-ce que je rame.
Je m'étais engagé à publier avant la fin du week-end un deuxième extrait du roman.
Et comme je suis quelqu'un de parole, cochon qui s'en dédit, voici la suite de ce que j'ai rédigé.
Toujours une version brute, mais avec quelques corrections.
Je tenais d'ailleurs à remecier Hervé Jourdain, l'auteur du remarquable "Sang d'encre au 36" que je vous recommande (voir le lien du blog dans les cadres de droite), pour ses remarques et les erreurs qu'il a soulevées quant au niveau réalisme de la narration.
En espérant que cela vous plaise, sinon, je vous remercie de me soulever tout ce qui pourrait vous sembler irréaliste, voire gênant.
Bonne lecture à vous.
Et demain, sera un autre jour... moins aviné j'espère :)

Le lien vers l'extrait, c'est ICI.
PS : Je vous rappelle qu'un groupe a été lancé sur Facebook concernant ce blog, et ce roman :
Inscrivez-vous et faites tourner le lien.

In vino veritas

Il y a des jours où décidément on ne peut pas lutter.
Aujourd'hui, j'ai eu contre moi, la ligue Pernod-Ricard, Rosé, puis un peu plus tard, de nouveau Pernod-Ricard (quel traître celui-là), ti punch, bordeaux, puis rhum cuvée spéciale.
Franchement, avec la meilleure volonté du monde, je vois pas comment j'aurais pu avancer. J'ai pu écrire quelques lignes... pas plus. Après, cela n'avait plus aucun sens. Il valait mieux stopper là. Pour le bien de mes yeux, et surtout celui des futurs lecteurs.
Il est inutile que j'épilogue davantage. Il vaut mieux que j'aille faire un ptit coucou à Morphée.
C'est mieux pour vous, pour moi, et pour mon foie...
De toute façon, demain sera un autre jour...

jeudi 9 juillet 2009

Entre 2 lignes, la vie continue

Journée crevante.
Non tant par l'écriture, qui fut de coure durée, que par mes activités annexes.
Un aller-retour express en voiture sur Paris pour emmener ma tendre et douce qui avait un entretien d'embauche. (Je déteste les embouteillages : 2h45 pour faire 80km. Enfin surtout 1h45 pour en faire 20)
Retour à la maison, préparation du repas, déjeuner puis 2h d'écritures.
Ensuite, un autre entretien d'embauche. Donc re-voiture (heureusement à 30 min de la maison).
Comme on était pas loin d'un centre commercial, petite ballade et grosse carte bleue chez Séphora.
On est rentré à 19h, fleurant bon 80 parfums chacun. Je cherche encore la parcelle de peau qui n'a pas eu sa dose de fragrance.
C'est avec le nez incapable de sentir la moindre nouvelle odeur, que j'ai attaqué une autre heure d'écriture.
Heureusement d'ailleurs, car l'autopsie vient de commencer.
C'est ma première. Ça la foutrait mal que je me sente mal devant tout le monde.
Tout ça pour dire que j'ai quand même pu avancer de 2 pages malgré ces multiples entractes.
J'en profite au passage pour glisser une annonce personnelle : Quelqu'un serait-il intéressé pour embaucher une femme décoratrice-étalagiste de talent ? Merci de me contacter le cas échéant.
Voilà pour aujourd'hui.
Demain sera un autre jour...



mercredi 8 juillet 2009

Météo, alliée et ennemie de l'écrivain

Heureusement, la météo est parfois favorable.
J'ai remarqué qu'il est plus facile de rester devant son écran, concentré sur les phrases qui vont peupler les pages blanches, quand des rafales de pluie et de grêle s'abattent au dehors, que lorsque le soleil s'emploie à vouloir m'attirer sous ses rayons.
Du coup, j'ai pu rajouter 3 pages à mon roman.
Des pages qui se sont enchaînées assez facilement.
Mais je sens déjà poindre à l'horizon les premières difficultés.
Des thrillers, j'en ai lu beaucoup, je les ai dévoré. Parfois sans me rendre compte des remparts qu'avaient dûes rencontrer les auteurs.
Je veux parler des scènes d'autopsie.
Demain, j'attaque la mienne. Mais je ne suis pas de la profession, et ma scolarité n'a jamais été valorisée par mes résultats en Biologie. Il paraît qu'aujourd'hui on dit "Sciences Naturelles".
Du coup, je potasse, je lis et relis des passages du fabuleux "La parole est au cadavre" du Lieutenant de Police Perrine Rogiez-Thubert.
Mon ami Google fulmine et enrage. Il n'en peut plus que je mette les mains dans son moteur, et que je le nourrisse de "scène de crime", "nécropsie", "autopsie", "examen externe", "examen interne"...
Je suis dubitatif et légèrement anxieux.
Serais-je aussi prolifique demain ? (bah oui, 3 pages pour moi, c'est prolifique)
Mais voilà... Demain sera un autre jour ;)

mardi 7 juillet 2009

Premier extrait

Je l'avais dis dans le premier post.
Parce que j'ai besoin de l'avis de personnes avisées, pour pouvoir m'améliorer, pour aller de l'avant.
Voici une version "brute", non corrigée des premières pages rédigées.
Merci par avance pour vos retours.

Pour télécharger l'extrait c'est ICI

Cogito ergo sum

Quentin Tarantino a dit : "Chaque début d'écriture est un retour à la case départ. Et la case départ, c'est un endroit où l'on se sent très seul. Un endroit où aucun de vos accomplissements passés ne compte".
C'est encore plus vrai quand c'est la toute première fois.
Aujourd'hui, je me suis attaqué à une phase de transition. Le moment où le "héros" est prévenu de la découverte du corps, et où il se rend sur les lieux.
Je clos mon chapitre sur la vision qu'il a du cadavre.
La description macabre va venir par la suite, j'ai hâte, mais auparavant, un petit retour auprès du meurtrier. Parce qu'il faut garder le contact avec lui. Après tout, il faut qu'on parle de lui. Il est l'essence même de l'existence d'un thriller.
Sans lui, qu'y aurait-il à narrer ?
C'est la première fois depuis le début que les mots me viennent si facilement dans la rédaction de ce livre.
Parce que ce sont les premières scènes de dialogue ? Que je parle de lieux que je connais bien ?
Ou simplement parce que comme pour les athlètes, l'entraînement quotidien porte ses fruits et m'a permis de trouver un rythme de croisière ?
J'ose espérer que la dernière hypothèse est la bonne.
Je voulais remercier ma femme, pour avoir créer le logo du blog. J'avais commencé quelque chose, mais elle trouvait que ça faisait trop Bande-Dessinée. Le Visuel faisant parti de ses qualités artistiques, je lui ai laissé carte blanche (sauf pour l'oeil, ça, j'y tenais). et je suis fier du résultat.
Finalement, peut-être que Tarantino à tort. On ne se sent pas forcément si seul quand on est à la case départ...
Mais demain sera un autre jour...

lundi 6 juillet 2009

Chi va piano, va sano é chi va sano va lontano

Il y a des jours avec et des jours sans.
Aujourd'hui fût un jour avec.
J'avance à mon rythme. 2 pages et demi.
C'est pas beaucoup, mais pour moi c'est pas mal.
Je n'arrive pas encore à me discipliner. Je devrais écrire, aligner les phrases telles quelles, et y revenir plus tard, mais je n'y parviens pas.
Je reviens sur ce que j'ai tapé sur le clavier, corrige, modifie, reviens encore et encore. Jusqu'à ce que cela me plaise.
Je n'oublie pas que c'est aussi les vacances, alors entre 2 nuages, je profite des quelques rayons de soleil.
Il y a aussi le fait que c'est le début du roman, je présente mon personnage principal, pour mieux le comprendre.
C'est le plus dur pour moi, car j'ai les mêmes sensations à l'écriture qu'à la lecture. J'attends avec impatience le moment où l'action va se lancer, la découverte du premier corps, les prémices de l'enquête.
Qu'il est difficile pour un introverti de faire passer des émotions, des sentiments au travers d'une feuille de papier. C'est toujours plus simple qu'à l'oral, mais bon sang, quel travail ça demande...
Écrivain, est-ce une profession ou un loisir ?
Plus les pages se noircissent, plus je pense que c'est un métier, qui nécessite une gymnastique cérébrale intense.
Est-ce que cela vient de moi ou est-ce que les vrais auteurs ressentent la même chose, mais après une journée à essayer de trouver les mots justes, les bons enchaînements, les phrases percutantes, je suis LES-SI-VÉ...
Voilà pour aujourd'hui.
Demain sera un autre jour...

dimanche 5 juillet 2009

C'est parti

L'aventure a commencé le 30 mai. Au salon de Montigny-le-Bretonneux.
Quand je dis que ça a commencé le 30 mai, disons que c'est à partir de ce jour, que j'ai eu la confirmation que de la théorie, je pouvais passer à la pratique.
Parce que l'idée, je l'avais en tête déjà depuis longtemps, mais la peur m'empêchait de me lancer.
Peur de quoi ? Peur de ne pas être à la hauteur de mes exigences, peur de ne pas avoir le talent nécessaire, peur de ne pas voir d'inspiration....
Écrire, savoir captiver un lecteur, l'amener dans son univers, lui faire partager ses émotions au travers des mots, des phrases.. J'ai toujours été admiratif envers ces auteurs qui savent nous embarquer.
Ces auteurs, j'en ai rencontré quelques-uns à Montigny, puis à Marseille 2 semaines plus tard.
Et si je me suis lancé, c'est grâce à eux, à leurs encouragements, leurs conseils...
Je remercie Laurent Scalèse, Franck Thilliez, Gilles Caillot, Johann Moulin et Erik Wietzel pour m'avoir donné le courage d'affronter la page blanche.
A travers ce blog, je souhaite faire partager le quotidien de quelqu'un qui écrit son premier roman, forcément avec l'espoir un jour d'être publié, mais aussi pour se prouver qu'il est capable de le faire.
Et comme on ne peut s'améliorer qu'à travers le regard des autres, je posterais de temps en temps, des extraits, au fur et à mesure de l'avancement.
Talion Mortel est le titre "provisoire" de ce roman, d'ou le nom du blog. A voir si par la suite une modification ne sera pas à envisager.
Alors, à très vite...