dimanche 22 novembre 2009

Mission pas impossible

Jouez hautbois, résonnez musettes...
Non, il n'est pas l'heure de célébrer la naissance du divin enfant.
Mais aujourd'hui, le cap dont je parlais dans mon dernier billet a été franchi.
Les 100.000 caractères qui correspondent à une étape importante dans la phase d'écriture ne sont plus désormais un objectif insurmontable.
Ce qui me donne l'espoir que celui de pouvoir un jour apposer le mot "FIN" est à ma portée.
Déjà quatre mois et demi d'écoulés depuis le jour où j'ai commencé à imaginer les premières lignes de ce polar.
Le temps est passé à une de ces vitesses. J'ai l'impression que c'était hier.
Bien sûr, durant ces 4 mois, il y a eu des périodes improductives. De nombreuses semaines durant lesquelles le roman n'évoluait pas d'un mot. On va dire que cela aura été des stades de ressourcement, comme lorsque le paysan met son champ en jachère pour pouvoir le rendre plus fertile la saison d'après.
Je sais aussi que je suis capable d'écrire davantage en étant plus rigoureux. Mais il est plus simple de s'atteler à la tâche quand on a l'esprit libéré.
Ma femme a retrouvé du travail. Je suis content pour elle, car la période de chômage qu'elle a traversée n'était pas facile. Quoi de plus démoralisant que de passer des entretiens qui n'aboutissent pas. On se remet en question, on finit par douter de soi, de ses capacités, de ses compétences.
Je sais qu'aujourd'hui elle se sent mieux. Et si elle va mieux, je vais mieux également.
Son bonheur suffit à me rendre heureux, l'esprit léger.
Il reste encore mon cas personnel. Finaliser dans les meilleures conditions un éventuel nouveau poste.
Ensuite, je pourrais enfin me consacrer plus amplement à l'avancée de mon roman.
Mais rien ne sert de mettre la charrue avant les bœufs, tout ça c'est demain.
Et demain est un autre jour...

vendredi 20 novembre 2009

Plaisir d'écrire.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir à écrire.
Cela faisait un bout de temps aussi que je ne m'étais pas collé aussi longtemps devant l'écran.
J'ai passé mon après-midi à rédiger les suites de l'enquête de mon équipe de flics versaillais.
Comme la poule, je me sens assez fier de ce que je viens de pondre.
Mais je ne vais pas chanter cocorico tout de suite, car il n'est pas exclu que demain, certains passages ne me plaisent plus.
Une chose est sûre. Je n'ai plus ce principe ridicule qui me faisait croire que ma séance d'écriture avait été bonne en fonction du nombre de pages rédigées. Je raisonne désormais davantage sur la qualité de ce qui a été couché sur la feuille.
Si je devais me contenter de la quantité, je dirais que 2 pages en 5 heures pour aujourd'hui, c'est pas mal, mais peut mieux faire.
Cependant, le contenu me plaît bien. Il commence à y avoir un peu de consistance et de constance par rapport aux tâtonnements du début, quand l'histoire avait du mal à se poser.
Il faudra que je reprenne ça un de ces jours.
En attendant, je vais profiter d'avoir des élans d'inspiration pour poursuivre la rédaction des pérégrinations de mes enquêteurs. Ils avancent doucement. Il serait dommage pour eux que cela s'arrête en si bon chemin.
A noter également que j'arrive à un cap important pour moi dans l'écriture de ce bouquin.
Ce cap, c'est celui des 100.000 caractères que je devrais atteindre si tout se passe bien dans la soirée ou demain.
Mais comme vous le savez, demain est un autre jour...

jeudi 5 novembre 2009

La fuite dans les idées.

Cela fait bien longtemps que je n'ai plus posté un petit billet ici.
Il faut dire qu'en ce moment, le temps passe à une de ces vitesses alors que moi j'en subis une perte (de vitesse).
Il y a des personnes qui adorent l'automne, la pluie, les feuilles qui tombent, mais en ce qui me concerne, comme tout bon hérisson qui se respecte, j'ai l'impression d'être en pré-hibernation et de finir l'année sur les rotules.
Difficile avec cette fatigue de trouver l'oxygène qui permette d'approvisionner le cerveau et l'imagination.
Ce qui est dommage, c'est qu'il y a des moments dans la journée où les idées me viennent, et où je suis prêt à les coucher sur le papier.
Malheureusement, c'est toujours à des moments où je n'en ai pas la possibilité.
Alors j'essaye de les garder dans un coin de la tête, me promettant le soir venu de les ressortir et de les aligner sur la page blanche.
Mais quand je peux enfin m'atteler à la tâche, les idées se sont échappées.
C'est là que me reviennent à l'esprit les paroles d'une chanson de Jacques Higelin : "La fuite dans les idées" dont voici le premier couplet, reflet parfait de mon état psychologique.

"Un soir où je prenais racine

entre la cuisine et le bar
dans un état
secondaire
planté comme un conifère
devant
ma ma-
chine à frapper les mots
incapable d'en a-
ligner trois
sans me sentir aussitôt la proie
d'une effroyable incertitu-
ude"

Le week-end arrive à grand pas, et j'espère qu'il permettra de remettre en branle la machine à penser.
Et il arrive vite, car le week-end c'est demain.
Et comme de coutume, demain est un autre jour...