jeudi 5 novembre 2009

La fuite dans les idées.

Cela fait bien longtemps que je n'ai plus posté un petit billet ici.
Il faut dire qu'en ce moment, le temps passe à une de ces vitesses alors que moi j'en subis une perte (de vitesse).
Il y a des personnes qui adorent l'automne, la pluie, les feuilles qui tombent, mais en ce qui me concerne, comme tout bon hérisson qui se respecte, j'ai l'impression d'être en pré-hibernation et de finir l'année sur les rotules.
Difficile avec cette fatigue de trouver l'oxygène qui permette d'approvisionner le cerveau et l'imagination.
Ce qui est dommage, c'est qu'il y a des moments dans la journée où les idées me viennent, et où je suis prêt à les coucher sur le papier.
Malheureusement, c'est toujours à des moments où je n'en ai pas la possibilité.
Alors j'essaye de les garder dans un coin de la tête, me promettant le soir venu de les ressortir et de les aligner sur la page blanche.
Mais quand je peux enfin m'atteler à la tâche, les idées se sont échappées.
C'est là que me reviennent à l'esprit les paroles d'une chanson de Jacques Higelin : "La fuite dans les idées" dont voici le premier couplet, reflet parfait de mon état psychologique.

"Un soir où je prenais racine

entre la cuisine et le bar
dans un état
secondaire
planté comme un conifère
devant
ma ma-
chine à frapper les mots
incapable d'en a-
ligner trois
sans me sentir aussitôt la proie
d'une effroyable incertitu-
ude"

Le week-end arrive à grand pas, et j'espère qu'il permettra de remettre en branle la machine à penser.
Et il arrive vite, car le week-end c'est demain.
Et comme de coutume, demain est un autre jour...

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