mardi 7 juillet 2009

Cogito ergo sum

Quentin Tarantino a dit : "Chaque début d'écriture est un retour à la case départ. Et la case départ, c'est un endroit où l'on se sent très seul. Un endroit où aucun de vos accomplissements passés ne compte".
C'est encore plus vrai quand c'est la toute première fois.
Aujourd'hui, je me suis attaqué à une phase de transition. Le moment où le "héros" est prévenu de la découverte du corps, et où il se rend sur les lieux.
Je clos mon chapitre sur la vision qu'il a du cadavre.
La description macabre va venir par la suite, j'ai hâte, mais auparavant, un petit retour auprès du meurtrier. Parce qu'il faut garder le contact avec lui. Après tout, il faut qu'on parle de lui. Il est l'essence même de l'existence d'un thriller.
Sans lui, qu'y aurait-il à narrer ?
C'est la première fois depuis le début que les mots me viennent si facilement dans la rédaction de ce livre.
Parce que ce sont les premières scènes de dialogue ? Que je parle de lieux que je connais bien ?
Ou simplement parce que comme pour les athlètes, l'entraînement quotidien porte ses fruits et m'a permis de trouver un rythme de croisière ?
J'ose espérer que la dernière hypothèse est la bonne.
Je voulais remercier ma femme, pour avoir créer le logo du blog. J'avais commencé quelque chose, mais elle trouvait que ça faisait trop Bande-Dessinée. Le Visuel faisant parti de ses qualités artistiques, je lui ai laissé carte blanche (sauf pour l'oeil, ça, j'y tenais). et je suis fier du résultat.
Finalement, peut-être que Tarantino à tort. On ne se sent pas forcément si seul quand on est à la case départ...
Mais demain sera un autre jour...

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