mercredi 15 juillet 2009

Conditio sine qua non

La condition nécessaire pour l'écriture, c'est l'inspiration, l'imagination.
Aujourd'hui, j'ai un esprit comparable au Sahel : sec, aride, non irrigué.
Ça arrive.
Et que c'est rageant. On est là, devant son clavier, le regard dans le vide.
On essaye de faire revenir l'inspiration. Avec des méthodes toutes aussi inutiles les unes que les autres.
On reprend les dernières pages écrites, on les relit en espérant que l'idée de génie, le mot, la petite phrase qui va surgir dans un coin de l'esprit va relancer la machine.
Espoir vain.
Y a t'il une formule magique, une méthode qui permette de s'y remettre facilement et de redonner un semblant de fertilité à un cerveau infécond ?
J'aimerais le croire. J'attends les suggestions.
Enfin, dans tout ça, j'ai pas avancé d'un pouce.
On verra demain.
Parce que demain est un autre jour...

2 commentaires:

  1. Je crois qu'on ne peut pas prétendre tous les jours avvoir l'esprit fécond. Quand uen terre a été trop labourée, il faut la mettre en friche quelque temps - même chose : quand une terre est restée longtemps en friche, il faut bien labourer, mais je digresse et deviens scabreux dans mes jeux de mots :) Donc : un peu de repos pour le cerveau ne fait pas de mal. ça permet de remettre ses idées en place, de réapprovisionenr le shaker (car rien n'est plus triste qu'un shake sans provisions :p ) et de revenir avec des angles d'attaque auxquels on n'aurat pas pensé. Et puis, parfois, il vaut peut-être mieux prendre un peu de recul qu'avancer tête baissée sans savoir où on va, non ??? C'est aussi ça qui doit être frustrant quand on écrit : un roman peut prendre des mois, voire des années. Alors qu'est-ce qu'un jour ? :) Je jetterai un oeil à ta scène d'autopsie quand j'aurai un peu plus de temps.

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  2. Merci pour ces mots encourageants.
    Quand on a le nez complètement dans son truc, et qu'on a pris un certain rythme de croisière, c'est dur de se retrouver "bloqué". Sentiment de panique. L'euphorie qui était notre jusque là, s'envole. Mais effectivement, comme tu le dis, il faut savoir prendre du recul, ressortir de notre univers pour mieux y replonger par la suite.

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