mercredi 5 août 2009

Suivez le guide

11h30 ce matin, je quitte avec impatience le boulot pour une pause déjeuner qui va durer.
Je me précipite vers la station de métro la plus proche. Barbès.
Horreur. La prochaine rame est dans 6 minutes. Que c'est long...
Je prends mon mal en patience.
A peine arrivée et les portes tout juste ouvertes, je m'immisce à l'intérieur.
Je regarde ma montre, déjà 11h40.
12 minutes plus tard, station Cité. Enfin !
Je n'ai pas la patience d'attendre que l'ascenseur amenant à la surface daigne ouvrir ses portes.
Je dévale les escaliers vers la bouche où le vent s'engouffre, et rejoint l'air libre.
Le sens de l'orientation est inné chez moi, j'ai ça dans le sang. Je prend le boulevard du Palais sur la droite, puis la première sur la gauche. Quai de l'horloge.
Merde. Je me suis planté.
11h55. Je passe un coup de fil.
"T'es de l'autre côté, il faut faire marche arrière".
Allez hop. Au pas de course, je reprends le boulevard du Palais.
Le trottoir est noir de monde. Des touristes venus visiter le Palais de justice.
Difficile de circuler.
J'arrive sur l'autre quai. Enfin le quai des Orfèvres.
Devant le 36, mon hôte m'attend. Je suis aux anges.
Je vais avoir l'honneur de pénétrer et visiter le Saint des Saints.
Je fais part de ma surprise de voir autant de véhicules de gendarmerie.
Hervé m'explique gentiment.
Mes yeux vont de droite à gauche. Je suis tellement heureux que j'ai du mal à me concentrer au départ sur les détails qu'il me donne.
Au milieu de la cour, un préfabriqué qui n'en est plus un. Un bâtiment en dur, qui défigure les lieux.
Sur notre gauche, l'entrée du bâtiment A et son célèbre escalier.
En route vers les bureaux de la crim'.
Quelques présentations de collègues, découverte des bureaux. Je suis impressionné.
J'essaye de garder un minimum de contenance, mais je suis comme un gamin qui visiterait pour la première fois Disneyland. Emerveillé.
J'écoute, je pose quelques questions.
Le temps file à une vitesse. Il faut qu'on aille manger.
Au passage, détour devant les bureaux des Stups.
Pour me faire une idée, Hervé me fait entrer dans une "salle" de garde à vue.
C'est impressionnant. Rester 48 heures dans un endroit si confiné, cela doit être marquant.
Avant de regagner l'extérieur, on passe par le palais de justice.
Encore une fois, je suis impressionné. Dans une des salles des pas perdus, 2 statues de chaque côté siègent. Des Rois de France et Napoléon.
L'endroit est splendide. J'y retournerais et cette fois, je viendrais avec un appareil photo.
Le déjeuner est super sympa. Hervé me dédicace son ouvrage que j'avais eu la présence d'esprit d'emporter.
On parle du plaisir de l'écriture, de l'édition, de son métier et de plein de petites choses en lien avec le statut "d'écrivain".
C'est l'heure de se séparer.
Je reprends le métro, plein d'idées en tête, gardant en mémoire quelques infos qu'Hervé m'a données.
14h30. J'arrive au boulot.
J'ai passé un très bon moment, et je ne pense pas à demain.
Car demain est un autre jour...

1 commentaire:

  1. Hervé Jourdain... comme c'est sympa! J'ai noté le titre de son bouquin indiqué sur Facebook - "Sang d'encre au 36"-, il a l'air excellent. J'ai déjà vu des reportages tv sur le 36, alors en vrai, ça doit être impressionnant. Mais quitte à atterrir quelque part, je préfèrerais Disneyland!
    Christine M.

    RépondreSupprimer